49 ans de Manoir… et 50 de noce !

Par Victor Carré 4:55 AM - 3 septembre 2024 Initiative de journalisme local
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Les murs du Manoir Richelieu ne sont plus un secret pour Pierre Mazurette.

Séjourner au Fairmont Le Manoir Richelieu n’est plus un secret pour Pierre Mazurette. Depuis les 49 dernières années, il s’arrête à plusieurs reprises à l’établissement qui fête ses 125 ans.

« J’ai un peu arrêté de compter le nombre de fois que nous sommes venus », confie-t-il dans une entrevue accordée au Charlevoisien. Jusqu’à présent, lui et sa femme, établis au Saguenay–Lac-Saint-Jean, ont logé à cinq reprises au Manoir Richelieu seulement en 2024. « Maintenant que je suis à la retraite, on vient encore plus pour s’y reposer. […] On a l’occasion d’aller ailleurs, mais on décide toujours de revenir ici », soutient M. Mazurette.

Plusieurs facteurs justifient ces retours à cet hôtel. « Il y a comme une certaine magie au Manoir […] Chaque séjour est différent », explique-t-il. Cette magie se retrouve entre autres dans la vue offerte au Manoir, la conservation des lieux, les divers restaurants de l’établissement, ainsi que les nombreux services proposés. Mais le personnel qui compose le Manoir Richelieu s’ajoute à l’équation, selon lui. « Ils ont cette amabilité-là à se rappeler des noms et de les saluer par leur nom. Ça enlève le côté anonyme et ça crée une certaine relation de proximité », dit-il.

Il croit également que c’est un retour à ses racines, puisque ses grands-parents maternels proviennent de la région, plus précisément de Baie-Saint-Paul.

Avec les années, les souvenirs, autant visuels, olfactifs qu’auditifs, se sont accumulés. Pierre Mazurette se rappelle plus particulièrement d’une des premières fois qu’il a séjourné au Manoir Richelieu, entre autres avec sa fille, âgée d’à peine un an. « Souvent, ma mère venait avec nous et elle louait une chambre à une certaine distance de la nôtre. L’enfant, sachant que sa grand-mère était dans l’autre chambre, partait à la course pour s’en aller vers elle. J’ai encore le souvenir auditif de mon enfant qui court avec sa couche », raconte-t-il.

Les habitudes se sont aussi jointes avec les années, notamment les séances de conditionnement physique en gymnase. M. Mazurette estime que celui du Manoir Richelieu est un des plus beaux à travers les Fairmont qu’il a eu la chance de visiter. Un passage à la piscine est également dans sa liste des choses à faire. « Mon fils adore aller pêcher à l’étang et mon petit-fils, c’est la tyrolienne qu’il refait et refait », ajoute M. Mazurette.

Noces d’or

Pierre Mazurette et sa femme, Nancy Blackburn, ont décidé de fêter leurs 50 ans de mariage dans Charlevoix en compagnie de leurs proches. Ils étaient un total de 13 à se déplacer de Québec ou de Saguenay pour venir dans Charlevoix en cette longue fin de semaine de la fête du Travail.

« Moi-même, je me pince en me demandant “Où toutes ces années-là sont passées” », s’interroge-t-il. Il pense toutefois avoir la clé à sa question : le bonheur. « Quand les gens sont malheureux, les journées paraissent toujours pénibles », complète-t-il.

Pour les 125 années à venir du Fairmont Le Manoir Richelieu, Pierre Mazurette souhaite que le lieu ne se dénature pas avec les années, tout en greffant des activités comme celles offertes par ComédiHa !. « Ce sont des éléments qui ajoutent de la valeur au Manoir », conclut-il.