Espace Hubert-Reeves : « ça passe ou ça casse » au fédéral

Le financement de l’Espace Hubert-Reeves est un travail de longue haleine pour l’équipe de l’Observatoire de la géosphère de Charlevoix. L’organisme promoteur du projet espère boucler 80 à 90 % du financement d’ici la fin de l’année.

Alors que les démarches auprès du gouvernement fédéral s’avèrent « plus difficiles que prévu », l’apparition d’un nouveau programme permettrait à l’organisme d’aller « chercher les 8 M$ d’un coup », nous apprend le président du c.a., François Tremblay.

Le budget du projet est de 20 M$, divisé entre 8M$ du gouvernement provincial, la même somme du fédéral et 4 M$ du secteur privé. L’Observatoire devait avoir des intentions fermes de Québec avant de cogner aux portes d’Ottawa. C’est chose faite depuis le début de l’année 2024.

Depuis, les approches auprès du gouvernement canadien résultent en « contacts positifs, les gens sont très réceptifs, mais on a de la difficulté à réunir assez d’argent », poursuit François Tremblay. Le nouveau programme, dont il préfère taire le nom, pourrait être « un signe des astres », selon les propres termes du maire de La Malbaie, Michel Couturier, fervent supporteur du projet.

Le dépôt sera fait dans les prochaines semaines. Une réponse est attendue d’ici la fin de l’année 2024. « Ça passe ou ça casse pour le projet actuel. Si ça casse, est-ce qu’on revoit le projet différemment? », lance le président.

François Tremblay précise que même si l’évaluation du projet date d’il y a trois ans, « on peut livrer le produit à ce prix-là ». Et l’organisme « ne veut pas perdre l’ampleur d’un projet national et international ».

Rappelons que le projet de l’Espace-Hubert Reeves vise la création d’un centre d’interprétation scientifique voué à la promotion et à l’interprétation des sciences de la Terre. Sa forme actuelle comprendrait notamment des projections 360° dans une sphère immersive et un laboratoire pour des chercheurs.