Les entreprises feront le point sur l’impact de la fermeture des chemins de fer

Les impacts économiques de l’arrêt de travail dans le secteur ferroviaire canadien devraient être mis en évidence la semaine prochaine, alors que les expéditeurs et les producteurs feront le point sur les retards et les pertes.

Le conflit qui a commencé tôt jeudi matin dans les deux principales compagnies de chemins de fer du pays devrait prendre fin lundi à la première heure, après que le Conseil canadien des relations industrielles a ordonné aux compagnies et à leurs employés de reprendre leurs activités.

Mais le coût total de la fermeture reste incertain, même si Moody’s a averti qu’elle pourrait coûter 341 millions $ par jour à l’économie canadienne.

L’agence de notation a déclaré que l’agriculture, la sylviculture et l’industrie manufacturière figuraient parmi les secteurs les plus durement touchés.

L’arrêt de travail ne devrait durer que quatre jours, mais il marque le point culminant d’une réduction progressive des activités des deux compagnies ferroviaires qui aura duré environ deux semaines.

La décision rendue samedi par le Conseil canadien des relations industrielles impose un arbitrage obligatoire à toutes les parties concernées à la suite d’un double arrêt de travail sans précédent à la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada et au Chemin de fer Canadien Pacifique Kansas City, qui a interrompu les transports de marchandises et perturbé les trajets quotidiens dans tout le pays.