« Le lac Nairne ne sera pas mort », estime Claire Gagnon

Par Victor Carré 5:00 AM - 23 août 2024 Initiative de journalisme local
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Le lac Nairne. Photo Archives

La mairesse de Saint-Aimé-des-Lacs, Claire Gagnon, ne croit pas que le lac Nairne sera mort d’ici sept ou huit ans. Elle croit toutefois qu’il faut agir rapidement avant que cela arrive.

C’est dans cette optique que la municipalité a décidé de créer le Comité sur la problématique des Algues bleues. Des élus de Saint-Aimé-des-Lacs, des membres de l’Association de protection de l’Environnement du lac Nairne (APELN), de la MRC de Charlevoix-Est ainsi que de l’OBV Charlevoix-Montmorency siègeront sur ce dernier. « Ce que le comité aura à faire, c’est de se pencher sur la question et de voir à de nouvelles solutions », résume Mme Gagnon.

La semaine dernière, le FM Charlevoix rapportait dans un reportage que le lac Nairne n’avait que pour 7 ou 8 ans à vivre, selon le président par intérim de l’APELN, Simon Cloutier. Ce dernier en était arrivé à cette conclusion d’après un coefficient de dégradation établie à partir de données des années antérieures.

Saint-Aimé-des-Lacs ne veut pas aller dans une « guerre de données », même qu’elle réaffirme sa précieuse collaboration avec l’organisme, mais elle estime toutefois qu’il faut être prudent avec ces dernières. « Il y a des années, entre 2004 et 2023, où il n’y a pas eu de cueillette faite par le ministère […] Si on rapportait ces données-là sur un axe pour montrer une tangente, on peut conclure que ce n’est pas continu comme courbe », mentionne la directrice générale de la municipalité, Lise Lapointe.

« En travaillant tous ensemble, on va réussir »

La mairesse demande également une collaboration des riverains dans le but de sauvegarder le plan d’eau. « C’est leur lac et c’est notre lac », rappelle Mme Gagnon. Elle pense que si rien n’est fait, la valeur des biens immobiliers entourant le lac pourraient voir leur valeur chuter.

Claire Gagnon rappelle également que certaines mesures bénéfiques sont déjà en place sur le territoire, tel qu’une station de lavage des embarcations à la Base de Plein Air du lac Nairne. « Le conseil municipal est très impliqué à protéger notre lac […] C’est une de nos forces, nos lacs », conclut-elle.

Les premières rencontres du comité devraient se réaliser au courant des prochaines semaines.