Lettre ouverte du Devoir sur le parc éolien dans Charlevoix : Boralex réagit
Katheryne Coulombe est conseillère principale en communications chez Boralex. Photo archives
Boralex a réagi à la suite de la publication de la lettre ouverte d’Antoni Barbe publiée hier dans Le Devoir, qui a pour titre, Les plus beaux paysages du Québec sacrifiés par le Séminaire de Québec?
Dans cette lettre, l’auteur déplore les impacts du parc éolien des Neiges, qui est initié par Boralex, Hydro-Québec et Énergir. Il considère notamment que « les pressions sur ces espèces (caribou et la grive de Bicknell) vont s’intensifier si le projet éolien Des Neiges-Charlevoix va de l’avant ».
« Nous sommes sensibles à la situation précaire du caribou et c’est dans ce sens que nos équipes ont développé une configuration alternative qui diminue l’empiétement dans l’aire de répartition du caribou. Cette optimisation, qui comprend le retrait de six éoliennes dans l’aire de répartition du caribou, a été réfléchie de manière à trouver un équilibre entre la viabilité du projet et la protection de la zone du projet la plus propice à une éventuelle fréquentation du caribou », commente Katheryne Coulombe, conseillère principale, affaires publiques et communications chez Boralex.
À elles seules, ces six éoliennes permettent d’éliminer près de 95 % de l’impact potentiel du projet sur l’habitat essentiel du caribou forestier.
Dans Charlevoix, le projet prévoit l’ajout de 57 à 68 éoliennes, principalement sur le territoire de Baie-Saint-Paul, pour une production de 400 mégawatts. Le projet est situé à une dizaine de kilomètres du cœur de Petite-Rivière-St-François
Le nombre de turbines dépendra du choix des turbines.
« Notre but est de faire du développement de façon saine en collaboration avec les différents critères transmis par la MRC de Charlevoix. L’éolienne la plus près est située à 12 km du coeur de Baie-Saint-Paul. Les éoliennes seront installées loin des résidences, mais près des lignes d’Hydro-Québec. De plus, les résultats des études indépendantes réalisées sur le paysage démontrent que les impacts visuels seront peu importants, notamment puisqu’il n’y a aucune résidence permanente sur le site et que le couvert forestier est très dense, ce qui coupera la vue à plusieurs endroits », ajoute Mme Coulombe, conseillère principale, affaires publiques et communications chez Boralex.
La directrice de la Chambre de commerce de Charlevoix, Annie Simard, croit en l’énergie éolienne. « On peut faire du développement dans Charlevoix tout en protégeant nos paysages. On veut de plus en plus tendre vers le développement durable, ce qu’on fait aujourd’hui avec le tournoi de golf qui se déroule sous le thème Vers le vert. Nous avons notamment une voiture électrique qu’on peut voir sur le terrain de golf. Je fais pleinement confiance aux promoteurs » .
Des séances d’information sur le projet avaient eu lieu les 28 et 29 mai à Baie-Saint-Paul.
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