Pas d’autres tests de son pour l’Oiseau mécanique

Par Lisianne Tremblay 4:58 AM - 22 août 2024
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La municipalité n’a pas l’intention de faire d’autres tests pour le spectacle de l’Oiseau mécanique. Photo courtoisie

Petite-Rivière-Saint-François n’envisage pas la réalisation d’autres tests de son d’ici la fin du Vol de l’Oiseau mécanique le 1er septembre.

Des résidents du secteur de la Grande-Pointe sont toujours mécontents du bruit engendré par le spectacle présenté au Massif de Charlevoix. Le récent test effectué le 1er août par la firme Soft dB n’a pas calmé leur grogne. Les résidents continuent de prétendre que le test était biaisé et réclament d’autres tests.

« Lorsqu’on a constaté que le son était beaucoup moins fort le 1er août, le lendemain je suis allé voir Stéphane Simard (directeur général de la municipalité) pour lui dire que la mascarade avait assez duré. Je voulais qu’il reconnaisse que ce test n’était pas représentatif. Les citoyens sont découragés. Durant les jours qui ont suivi, le son était le plus fort que ce que l’on a constaté durant l’été. Ça ressemblait à une discothèque », déplore Louis Roy, porte-parole de plusieurs résidents du secteur de la Grande-Pointe.

Pourtant, le spectacle respecte les normes émises par le gouvernement du Québec. C’est du moins ce que le premier rapport de la firme a confirmé à la suite de tests réalisés entre le 10 et le 12 juin. La norme provinciale en matière de bruit à respecter pour une activité en soirée ou la nuit est fixée à 40 décibels.

Des améliorations, selon le maire Bouchard

Le maire Jean-Guy Bouchard est conscient que « le spectacle peut déranger dans certains endroits, mais cela s’est amélioré grandement ». « Le son est influencé par certains éléments de la montagne et il respecte la Loi. Si Le Massif diminuait les journées de présentation (tel que demandé par des citoyens), il y aurait un impact économique pour eux et pour la région puisqu’il attire du monde avec le spectacle », constate M. Bouchard.

Le directeur général, Stéphane Simard, confirme qu’il n’y aura pas d’autres tests pour le moment. « À chaque fois qu’il y a des tests, ça nous coûte des sous. J’ai écouté les citoyens qui sont venus me voir. Le 1er août, je suis allé lorsque la firme a fait ses tests et j’ai trouvé que le son était bas. Je ne peux pas présumer ensuite si on est tombé sur la meilleure soirée de l’été », déclare-t-il.

Il n’a pas reçu le rapport final pour la soirée de tests du 1er août. La municipalité a payé l’étude au coût de 13 216 $ pour avoir une meilleure idée de l’impact sonore.

« L’an dernier, on s’est basé sur des perceptions. Dernièrement, des citoyens nous ont reproché d’avoir payé l’étude avec l’argent des contribuables. Si Le Massif avait payé, ils auraient dit que les résultats n’auraient pas été indépendants. Pour le moment, on sait que des résidents entendent le spectacle. Mais on constate qu’on n’est pas capable d’aller là où les citoyens voudraient qu’on aille », termine M. Simard.