Neuf employés de soutien à trouver pour les écoles de Charlevoix

Par Lisianne Tremblay 10:20 AM - 22 août 2024
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Il y a encore des postes à pourvoir dans les écoles de Charlevoix pour le personnel de soutien. Photo archives

Il reste 9 postes à pourvoir pour les employés de soutien dans les écoles de Charlevoix, dont des techniciens en éducation spécialisée.

Tous les services de garde dans les écoles primaires seront cependant en mesure d’ouvrir.

« On a des besoins autant dans l’Est que dans l’Ouest. Le Centre de services scolaire a engagé des personnes qui sont non qualifiées pour combler des postes. Elles devront aller chercher leur attestation d’études collégiales tout en travaillant. Tous les trous ont été bouchés pour les secrétaires, mais on est sous le respirateur artificiel. C’est le cas aussi pour les concierges où il y a un bon roulement », souligne la présidente du syndicat, Vanessa Harvey.

Même si les conditions se sont améliorées notamment pour les TES, le recrutement demeure difficile.

 « Avec l’ajout des aides à la classe, cela permet d’avoir une job plus intéressante. Auparavant, il y avait des chiffres coupés. Le salaire est aussi plus intéressant. On travaille en collaboration avec le Centre de service pour faire du référencement. Pour les services de garde, il faut que les ratios d’élèves soient respectés et on doit le rappeler », ajoute Mme Harvey.

Elle croit également qu’il faut rendre l’école plus attractive afin que les élèves aient le goût de travailler dans les milieux scolaires tout comme le mentionnait la présidente du syndicat de l’enseignement, Monique Brassard.

« L’école doit être redorée au niveau provincial. On en parle souvent de façon négative. Il faut arrêter de patcher les trous et se pencher sur les vrais problèmes, les écrans, la gestion de la violence et aussi le nombre plus élevé d’élèves avec des besoins particuliers. De plus, l’école n’est pas valorisée dans toutes les familles. Certains parents disent qu’ils ont une job même s’ils n’ont pas fait d’études. Leurs enfants pensent la même chose et se disent que ce n’est pas grave de ne pas faire ses devoirs. C’est une roue qui tourne, mais cela commence à la maison », conclut Mme Harvey.