Le Centre de services scolaire de Charlevoix confirme que les deux postes d’enseignants ont été pourvus. Si on se compare avec les autres régions, cela s’est bien déroulé, mais la liste pour pallier en cas d’absence est vide, constate la présidente du syndicat de l’enseignement, Monique Brassard.
« On est dans la même situation que l’an passé même si les affectations pour les enseignants ont eu lieu plus tôt en août. Oui, on n’a quelqu’un qui sera devant chacune des classes. On n’a pas de jeu pour la suppléance ou les remplacements de congé de maternité ou de paternité, qui arriveront en cours d’année. On n’a pas travaillé encore sur la lourdeur de la tâche ni sur la composition de la classe », précise Mme Brassard.
Elle croit aussi qu’il faut avoir une réflexion sur l’éducation afin de rendre la profession plus attractive.
« Il faut qu’on discute tous ensemble, les enseignants, les employés de soutien, les professionnels et les directions pour voir où on s’en va et sur ce que les gens veulent de l’école. La rentrée est un moment fébrile pour les enseignants puisqu’ils ont hâte d’accueillir les élèves. Je vais encore travailler pour leur enlever de la bureaucratie et diminuer le nombre de comités. L’école demeure un tout. S’il manque des employés de soutien, dont les techniciens en éducation spécialisée, ce sera encore difficile pour eux », ajoute Mme Brassard.
La pénurie de personnel dans le milieu scolaire risque d’être là encore pour plusieurs années.
« C’est à nous de se parler et de s’organiser ensemble afin d’en diminuer les impacts », conclut la présidente.
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.