La première minimaison de Saint-Urbain est prête
Des membres du conseil de ville de Saint-Urbain, son directeur général et l’équipe de Construction Rosaire Guay et Fils devant la première minimaison.
Des représentants de la Municipalité de Saint-Urbain et de Construction Rosaire Guay et Fils ont inauguré la première minimaison du développement domiciliaire Au Cœur du Village. Ce projet d’un quartier de 22 minimaisons est une première dans la région de Charlevoix.
« On a pu mettre en place un projet précurseur pour d’autres municipalités », déclare avec fierté Vincent Beaulieu, chargé de projets chez Construction Rosaire Guay et Fils, qui réalise le projet en partenariat avec la municipalité.
L’entrepreneur charlevoisien gère lui-même la vente des terrains sur lesquels il bâtira les minimaisons. Les prix des terrains varient de 6 000 $ à 16 000 $, selon leur grandeur. Le prix minimal d’une maison sera de 159 000 $.
Chaque minimaison sera construite en entrepôt, avec une largeur de 12 pieds et une longueur variant de 40 à 46 pieds. « Ça permet une économie de coûts. On a monté la première en un mois et demi. La largeur de 12 pieds permet de la transporter dans la rue sans permis », détaille Vincent Beaulieu.
Il n’y a pas de modèle prédéfini pour ces minimaisons. Chaque acheteur pourra décider des dimensions, s’il construit un sous-sol ou seulement un vide sanitaire, s’il assume lui-même une partie des travaux. « On fait ce qu’on veut », commente simplement Vincent Beaulieu.
Avec ce projet, la municipalité a voulu « répondre à un enjeu de logement rapidement. On parle plus de petites maisons, la définition officielle d’une minimaison a beaucoup moins d’espace. En bas de 1 000 $ par mois c’est accessible, c’est moins cher qu’un appartement », commente le directeur général de Saint-Urbain, Martin Guérin.
Le projet vise principalement les couples, jeunes familles, parents monoparentaux, personnes âgées, etc. « C’est comme un condo, mais avec un terrain, puis pas collé sur les voisins », résume Vincent Beaulieu. La comparaison avec une maison mobile est inadéquate, selon le chargé de projet : « il y a l’isolation, des fondations, deux étages possibles, des fenêtres résidentielles de qualité… »
Une promesse d’achat a déjà été déposée pour le terrain voisin de la première minimaison. L’entrepreneur reçoit des appels, de Montréal, notamment, et est donc confiant pour la vente. Des visites de la minimaison sont organisées les 15 et 16 août de 13h à 18h et les 17 et 18 août de 11h à 18h.
Pour en savoir plus sur le projet :
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