Après avoir réalisé son rêve d’être propriétaire de restaurants, chef Christophe Annerose relève son plus grand défi à la direction culinaire du Fairmont Le Manoir Richelieu. Il « recherchait un terrain de jeu vaste ». Il est servi!
Par plus grand défi, n’allez surtout pas croire que le chef n’est pas prêt ou bien qu’il souffre de maux d’estomac juste à mettre le pied dans les cuisines de l’hôtel. Bien au contraire : il est d’un calme olympien. Son défi repose plutôt dans son adaptation pour ce que ce poste représente. « Nous les Antillais, nous sommes fiers de ce que nous sommes », résume-t-il.
C’est Fairmont qui l’a approché pour le poste. La suite vous l’avez deviné. Il vient découvrir l’hôtel et la région et c’est le coup de foudre pour lui et son épouse. Rapidement, il a compris qu’être chef du Fairmont Le Manoir Richelieu ne passe pas inaperçu dans la communauté.
« L’énergie du Manoir me fait vibrer », dit Christophe Annerose. « Je ne suis pas ici pour tout chambarder. Ce qui va bien restera au menu », continue celui qui se donne encore quelques semaines d’observation avant d’ajouter son grain de sel.
Il suffit de l’écouter parler de son amour pour les cuisines indienne et japonaise et des fusions qu’il a réalisées pour comprendre que les idées et le savoir-faire fourmillent dans sa tête.
Chef Annerose et le nouveau directeur général Emmanuel Perot ont déjà travaillé ensemble. Mais ceci n’explique pas cela. Les contacts avaient été établis avant que le nouveau dg ne soit nommé. C’est quand même un avantage considérable que les deux sachent réciproquement comment ils travaillent.
« Je suis un leader, pas un boss. J’aime trouver des solutions. Et je me donne la peine d’en trouver. Je m’appuie sur l’équipe. Je ne suis pas un one-man-show. C’est important de créer un sentiment de brigade qui est comme une famille », dit-il.
Il aura appris à la dure dans différentes cuisines étant plus jeune, mais il est loin d’être une copie des chefs au mauvais caractère tempêtant pour tout et rien. « Sans équipe, je n’ai rien. J’aime aider au développement des gens. Leur donner la passion et l’amour de la cuisine », ajoute-t-il.
Christophe Annerose connaissait certains produits régionaux avant d’arriver à La Malbaie. « C’est un terroir gastronomique incroyable. Il faut bien les travailler de façon à les honorer », précise le quarantenaire à qui on peut ajouter l’humilité comme un trait de sa personnalité.
Apparemment que son risotto au homard est excellent. Ne reculant devant rien, j’y reviendrai plus tard d’ici la fin de l’année!
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