La Ville de Clermont a procédé à l’ajout de nouvelles installations pour limiter la vitesse dans son centre-ville.
De ses nouveaux dos d’ânes, un se trouve sur la rue du Parc, à proximité du terrain de balle et du Skatepark. « C’est une demande qui a été effectuée par des citoyens et on a agi en début de semaine », explique le maire de Clermont, Luc Cauchon.
La Ville ne s’est pas restreinte à poser des dos d’âne et aux bollards. Elle a aussi des panneaux d’arrêt aux intersections à proximité du pont Menaud. « Pas plus tard que la semaine passée, j’ai encore des félicitations à ce sujet, parce que là, on n’est plus inquiet », mentionne le maire.
Clermont a également ajouté des bollards sur les rues Lapointe et des Vingt et un pour diminuer la vitesse, déjà limitée à 40 km/h.
Au début de cet été, la Ville s’était attaquée au « carré rouge », un quadrilatère composé des rues Maisonneuve, du Parc et Saint-Philippe, en y installant des bollards et des dos d’âne et des panneaux d’arrêts. « On fait ça pour la sécurité de nos gens », rappelle Luc Cauchon.
Clermont veillera prochainement à corriger le tir face aux gens contournant le dos d’ânes sur la rue Maisonneuve, face à l’hôtel de ville. « Des personnes passent par le stationnement près du terrain de jeux dans les deux directions, alors que c’est supposément un stationnement à sens unique », rappelle le maire.
Pour l’instant, les dos-d’âne sont aménagés de manière seulement pour la période estivale. Le maire Cauchon entend peut-être réaliser certains dos d’âne permanents dans le futur pour faire réduire la vitesse des automobilistes en tout temps.
Encore du travail à faire
Malgré ces mesures bien accueillies par la population, Le maire Cauchon croit toutefois que ça roule encore trop vite dans sa Ville, mais aussi partout dans la région. « C’est un constat qui revient souvent quand j’en parle avec mes homologues des autres municipalités, mentionne-t-il au Charlevoisien.
Le maire comprend tout à fait les inquiétudes des citoyens liées à la problématique, mais il ne pense pas qu’elle va se régler seulement en mettant des dos d’âne « au pied carré ». Il estime que ça passe aussi par l’éducation et de la sensibilisation, peu importe l’âge ou le moyen de locomotion.
Le maire invite également ses citoyens à aussi dénoncer la situation auprès de la Sûreté du Québec. « Ils sont là, ça nous coûte “x” montants par année pour nos quotes-parts », rappelle-t-il.
Une politique pour implanter de nouveaux moyens pour limiter la vitesse est en cours d’élaboration. « On veut que Clermont soit familiale, on veut que Clermont soit correct, on fait pour », termine M. Cauchon.
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