Une saison occupée pour la Garde côtière auxiliaire canadienne de Cap-à-l’Aigle

Le travail n’a pas manqué pour l’Unité 26 de la Garde côtière auxiliaire canadienne de Cap-à-l’Aigle depuis le début de l’été. Pas moins de sept interventions de l’Unité ont été nécessaires depuis le début de la saison estivale.

De ce nombre, l’unité composée de 17 membres est intervenue sur un cas d’échouement, ainsi que six remorquages pour des raisons mécaniques, dont deux où l’absence d’assistance aurait pu avoir des conséquences. « Une jeune famille nous a dit, une fois leur voilier amarré au port de refuge, “Une chance que vous étiez là, on s’est fait brasser, mon fils avait peur” », mentionne le commandant de l’Unité 26, François Désy.

En plus de ses interventions, la garde côtière auxiliaire continue ses activités de prévention. Ils ont notamment reçu 18 jeunes provenant de L’Isle-aux-Coudres pour en apprendre davantage sur leur rôle et les règles de sécurité sur l’eau. « Ils ont pu vivre l’expérience d’une sortie en bateau de recherche et sauvetage et découvrir La Malbaie vue du fleuve », ajoute le commandant.

L’unité compte bonifier ses activités de sensibilisation au courant de la prochaine année, notamment dans les écoles, dit François Désy.

Un nouveau navire dans la flotte

Dans une conférence de presse tenue mercredi, l’Unité 26 a aussi présenté son nouveau navire, l’Auxiliaire 1276. Un bateau adapté à leurs besoins sur le fleuve Saint-Laurent. Ce dernier, construit en 2003, appartenait déjà à la Garde côtière canadienne, il était posté à l’Institut Maurice-Lamontagne de Mont-Joli. Il peut aller à une vitesse de croisière de 35 nœuds.

Sur les 30 000 $ nécessaires pour acquérir ce navire, près de 27 000 $ ont été amassés par la Garde côtière jusqu’à maintenant dans leur campagne de financement.

La Ville de La Malbaie ainsi que la Société de gestion des infrastructures de transport de Charlevoix (SOGIT) ont notamment contribué pour près de 5 000 $ chacun dans le projet.