P’tit Belliveau, un “wizard frog” de la scène flottante au Pit à sable

P'tit Belliveau. Photo Caroline Perron
Pour son premier show Festif! au Pit à sable vendredi soir, P’tit Belliveau s’était promis de tout détruire.
« On a closé down la scène flottante, ils l’ont jamais refait. À soir, on close le pit à sable. On pète encore plus! C’est ça notre effet sur le Festif! Tout est déjà pété, mais non tu as rien vu, là c’est un pétage de 10%! On monte la barre à 90! Le stage va être cassé, il va avoir du sang sur les murs, pow pow pow! », lançait-il quelques heures avant un show mémorable.
Au final, il y aura eu pas mal plus de fun que de mal sous les auspices de l’apprenti wizard frog.
Plusieurs sont restés marqués par le mémorable passage de P’tit Belliveau sur la scène flottante du Festif! en 2022, passage qui s’était conclu par un spectaculaire plongeon du principal intéressé et de ses musiciens dans la rivière du Gouffre. Emporté aussitôt par le courant, le “P’tit Bell” n’a jamais eu conscience du branle-bas au sein de l’équipe de sécurité…

« J’avais pas peur, c’était que du plaisir! Je réalisais même pas qu’il y avait du danger. J’ai grandi sur le bord d’une rivière, je sais manager le courant… C’était comme, tu sais, dans l’aéroport, les elevators flat? (tapis roulant) J’étais comme ça, je feelais comme Michael Phelps! », lance-t-il avec le sérieux pince-sans-rire qu’on lui connaît. Et son accent fabuleux, mâtiné de chiac et de franglais.
Que pense-t-il du Festif? « Pour être honnête, je suis jamais là comme un festivalier, alors ma réponse est pas vraiment intéressantes. Moi, mes expériences de festival, c’est la qualité du crew de tech! Tout ce que moi je sais c’est que j’ai une excellente expérience a date, mais à la fin de la journée, ce qui compte, c’est que le public est de qualité! Le reste, who cares? Au Festif, il a toujours été great! »
L’enthousiasme de la foule du Pit à sable n’aura fait que confirmer cette assertion!
Seuls les initiés comprendront la question suivante : quel type de grenouille est-il?
« C’est une bonne question! J’aimerais croire que je suis un wizard frog, mais c’est l’élite et c’est rare. J’ai un côté trader frog, je suis businessman, et un côté barbarian frog parce que je pète toute… Et après que tu pètes tout, il faut reconstruire, c’est mon côté healer frog. À la fin de la journée, les chemins sont jamais droit! »

La bande à « P’tit » alias Jonah Richard Guimond, a des demandes de longue plutôt plates, relate l’artiste.
« C’est pas mal boring, on veut des Cliff bar, de la bière sans alcool, des Guru, des crudités… On fait beaucoup de route alors on demande des choses qu’on peut ramener après. On drive 5 heures tous les jours, on n’a même pas le temps de penser à l’épicerie… »
Même pas une petite bouteille de Jamieson ou quelque substance corrosive du genre?
« Je ne bois plus, la plupart des musiciens non plus ou presque plus… On est rendu un band de mononcles! »
En connaissez-vous beaucoup des mononcles qui provoquent d’intenses séances de mosh pit et de body surfing? Le public n’y a vu que du feu, les tontons!
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