Au sein du band Half Moon Run depuis les premiers accords, le batteur Dylan Phillips est délégué aux entrevues en ce vendredi fabuleux et ensoleillé du Festif! Ce soir, le band se produira pour la seconde fois sur la Scène Desjardins et si Dylan Phillips ne compte plus les villes et les festivals où ils ont joué, il garde un vif souvenir du premier passage du groupe à Baie-Saint-Paul.
“Je m’en souviens très très bien, c’était extrêmement marquant pour plusieurs raisons, mais surtout l’énergie de la foule qui était a un niveau extrême, mais d’une bonne manière! Il y avait tellement d’excitation, de fébrilité et tout le monde était là pour le show, qu’ils connaissent la musique ou pas!”, raconte-t-il.
Le concert de Baie-Saint-Paul est aussi mémorable pour une autre raison. “C’est la première et unique fois que Devon (Portielje, chanteur) a fait du “crowd surfing”!”, lance Devon Phillips en riant.
Il apprécie la nature “non mercantile” de l’événement. “On a joué dans tellement de festival, des centaines et des centaines dans le monde, on a vu tous les genres. Certaines fois, la vibe, c’est une organisation qui est là pour prendre ton argent et tu es traité comme un consommateur des “produits” sur la scène et ça, j’aime pas trop quand c’est à but lucratif avant tout. Ici, tout le monde est là pour l’expérience communautaire, les locaux sont impliqués (notre loge est dans un studio de yoga!) et l’énergie est partagée avec tout le monde! Et ça, c’est fantastique!”
Cette fois-ci , Dylan Phillips profitera du Festif! Jusqu’au bout de la nuit! “Je ne suis jamais venu comme public, mais cette-fois ci, après toutes les légendes et les mythes que j’ai entendus sur le Festif, je vais rester jusqu’à la fin. Ma fiancée et moi, on est logé au Germain. J’ai réservé il y a plusieurs mois pour manger aux Faux-Bergers, on va voir des spectacles comme P’tit Belliveau au Pit à sable, mon amie Tamara Weber, Le Couleur, Galaxie…C’est comme un rêve!”, se réjouit-il. Il aurait bien aimé voir CRi, “mais c’était trop tard!” Mais il a très hâte de faire des découvertes. “Il y a tellement de scène, tout est là!”
Comble de bonheur, ce sont les Faux Bergers qui nourrissent les artistes dans les loges. “Deux fois plutôt qu’une, c’est génial”, s’exclame Dylan Phillips.
Quand un feeling de « vie des gens riches et célèbres » rencontre la vie de tournée, ça ne peut qu’alimenter la légende!
““C’est une énergie légendaire, c’est mythique, le Festif! Quand tu dis à n’importe qui, n’importe où, “je vais au Festif”, la réaction, c’est “chanceux!” C’est comme un grand moment culturel pour la province!” Rien de moins!
En préambule de leur concert, Le Roy, La Rose et le Lou (p) et Karkwa auront sans doute déjà mis le feu au parterre. Une seconde séance de “stage diving”, M. Portielje? L’avenir le dira…
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