« On ne veut pas créer la panique », dit le CALACS
L'équipe du CALACS de Charlevoix. Photo courtoisie.
Le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) de Charlevoix ne veut pas « créer la panique ni faire le procès du Rodéo de Charlevoix ». L’organisme qui plaide pour des festivals plus sécuritaires croit que cela passe par un travail d’équipe. Le Rodéo de Charlevoix est tout à fait d’accord même si aucune situation particulière ne lui a été signalée durant la récente édition.
Alicia Tremblay du CALACS indique d’entrée de jeu que son organisation ne commente ni ne chiffre les cas allégués « par des proches ». L’organisme n’a pas ouvert de dossier et le téléphone n’a pas sonné plus qu’habituellement. « Notre porte est ouverte. L’aide sera toujours disponible », continue-t-elle en précisant que leur but est d’aider les victimes et non de faire augmenter les plaintes auprès de la police.
L’intervenante mentionne que la lettre ouverte cosignée avec Ressource Génésis vise à rappeler que les cas d’intoxication involontaire « n’arrivent pas que dans les grands centres autant à des personnes d’âge mineur qu’a des adultes. Ça peut aussi se produire ici. On ne veut surtout pas que les grands événements d’ici soient boycottés. Notre démarche n’est pas alarmiste. Elle suggère une augmentation de la sécurité et de la vigilance », ajoute-t-elle.
Sans parler d’un événement en particulier ou d’un cas précis, elle rappelle que « les victimes d’agressions sexuelles doivent souvent surmonter la peur de la culpabilité, la honte, des mythes et préjugés. Ça demeure difficile de demander de l’aide », continue l’intervenante.
Le Rodéo pense à de nouvelles mesures
L’équipe du Rodéo de Charlevoix confirme au Charlevoisien que « si un élément avait été signalé comme dangereux ou inadéquat, une intervention immédiate aurait été prise ».
Le CALACS et Ressource Génésis étaient, comme ils ont écrit, sur place et ils n’ont signalé aucune situation aux responsables de l’événement, commentent aussi les organisateurs.
Une réflexion est en cours pour ajouter des mesures de contrôle sur le site de l’Hippodrome de la Vallée pendant le Rodéo. Un bracelet journalier pourrait être exigé. L’accès pour la soirée seulement pourrait disparaître. La fouille des sacs à dos pourrait devenir une étape avant d’entrer sur le site.
L’équipe du Rodéo veut aussi poursuivre son partenariat avec des organismes de prévention et maintenir la sécurité et les premiers soins sur place, le service de raccompagnement sera reconduit tout comme son entière collaboration avec la Sûreté du Québec.
D’ailleurs la Sûreté du Québec confirme ne pas avoir reçu de plainte relativement à un incident au Rodéo de Charlevoix.
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