Petits fruits: saison hâtive, mais vivement la pluie!

La récolte des framboises débutera d'ici une dizaine de jours chez Martin Tremblay, mais l'autocueillette est déjà possible aux Jardins du centre, aux Éboulements.
D’un bout à l’autre de Charlevoix, les producteurs de petits fruits ont vu leur saison démarrer plus tôt qu’à l’habitude. Mais la pluie manque à l’appel.
À la Fraisière et bleuetière Martin Tremblay, la cueillette des fraises a débuté deux semaines plus tôt qu’à l’habitude, explique le propriétaire. « Normalement, je serais dans mes premières « picks » ces jours-ci, mais j’en ai déjà trois de faite. Je vais terminer beaucoup plus tôt, par contre. Dans deux semaines maximum, les fraises sont finies », explique M. Tremblay.

La saison des bleuets s’annonce plutôt bien elle aussi. « Dépendamment des bleuetières, on parle là aussi d’une quinzaine de jours d’avance. Le printemps a été bon, sans gelées tardives pour affecter les fleurs. Et il a fait chaud ce qui est favorable à la pollinisation», ajoute le producteur qui compte cueillir ses premiers petits fruits bleus dès la semaine prochaine. La cueillette des framboises débutera également d’ici une dizaine de jours maximum.
Les rendements ne sont pas fulgurants, mais il a connu pire. « On est en opération depuis plus de 20 ans… Ça s’enligne pour être une année bonne, mais pas extraordinaire », résume-t-il. Il faudra de la pluie bientôt. Sans pluie, les fruits seront moins gros et le rendement forcément moins intéressant.
Le son de cloche n’est pas différent chez Lupin fruit, aux Éboulements. Productrice de fleurs et de petits fruits, Cécile Allard est satisfaite de ce début de saison. «C’est plus tôt cette année! L’an passé, on avait commencé le 6 juillet à cueillir nos premières camerises et là, on a débuté le 28 juin, presque 10 jours d’avance. Ça donne le ton! »
La ferme produit aussi cassis, aronia, framboises, cerises griottes, argousier et « plusieurs petits fruits en devenir ». On y pratique l’autocueillette des camerises, du cassis et de l’aronia. Les cueilleurs aguerris pourront demander à cueillir des bleuets sauvages. « Ce n’est pas pour tout le monde », lance en riant Mme Allard.
De ce côté aussi, l’arrivée est prévue pour bientôt. «On a eu un printemps hâtif, une floraison plus hâtive alors n s’attend à ce que tout soit plus hâtif. À savoir si ce sera plus court, c’est à voir! »
Le manque d’eau n’affecte pas trop la production chez Lupin fruit, où un système d’irrigation permet d’y pallier.
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