Saint-Urbain présente son quartier de minimaisons
Une quarantaine de citoyens ont assisté à la présentation du projet de quartier de minimaisons.
La Municipalité de Saint-Urbain a présenté son nouveau projet de quartier de minimaisons, qui comprendra 22 terrains, situé sur la rue des Basques. Il fait partie de la deuxième phase du développement au cœur du village.
Le coût moyen des terrains avec services sera de 10 000 $. Les minimaisons seront construites par Construction Rosaire Guay, qui ont fait la présentation du projet. Une quarantaine de citoyens étaient présents ce soir.
Le développement de la municipalité se fera grâce au parc industriel et aussi à des projets domiciliaires, estime la mairesse de Saint-Urbain, Claudette Simard.
Pour Vincent Beaulieu, chargé de projets pour Construction Rosaire Guay, « c’est un projet très excitant ».
« Il n’y a pas de terrains abordables pour accueillir des minimaisons dans Charlevoix. C’est une nouvelle possibilité et on pense qu’il y aura un intérêt de la population étant donné que la construction d’une maison est de plus en plus chère depuis les dernières années. Nous avons une minimaison sur notre terrain près de nos bureaux. Il y a beaucoup de gens qui arrêtent pour nous poser des questions, mais pour le moment il n’y avait pas d’endroit pour les accueillir », souligne Vincent Beaulieu.
Les clientèles ciblées sont les familles, les personnes seules, les couples et les travailleurs.
Un jardin de pluie sera intégré pour mieux absorber les eaux pluviales. L’entrepreneur a aussi choisi de miser sur des maisons qui vont bien s’intégrer avec celle du secteur.
Pour les coûts de construction, ce sera à partir de 159 000 $. Les maisons seront fabriquées par l’entrepreneur à Baie-Saint-Paul et seront glissées sur la fondation.
Une maison modèle de 480 pieds carrés sera accessible d’ici la fin juillet. Elle pourra être visitée. Elle vaut 250 000 $, mais ce sera moins dispendieux pour les autres minimaisons.
«On a besoin de deux mois pour construire une minimaison. On ne se donne pas d’objectif pour réaliser le quartier, mais on s’attend à avoir une dizaine ou une quinzaine de minimaison réservées ou en projets en 2025. Pour nous, il y a plusieurs possibilités, on peut faire une maison de 12 pieds par 30 pieds, qui aura une chambre, avec un salon, une cuisine et une salle de bain. On prévoit 480 pieds carrés parce que c’est une belle dimension pour ajouter un sous-sol, qui pourrait avoir deux chambres à coucher », ajoute M. Beaulieu.
La minimaison sera conçue sur mesure selon les besoins des clients. Elle pourrait être louée par le propriétaire, mais la location à court terme n’est pas permise dans ce secteur.
« Durant les dernières années, on a senti une mouvance dans le domaine de la construction. On voulait trouver une solution rapide au problème de logement. On voulait une masse critique de logements sans avoir d’édifice à logements, qui sont plus coûteux à construire. C’est un projet très structurant pour la municipalité et qui répond aux besoins de la communauté », commente Martin Guérin, directeur général de Saint-Urbain.
Il y aura une autre phase de développement pour d’autres terrains, mais pour cette phase, la municipalité n’est pas encore rendue à l’étape de la vente. Elle vise davantage le début de l’année 2025.
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