Une étape de plus est franchie dans le projet d’implantation d’un centre de recherche sur les ruralités durables de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) dans Charlevoix. Cette dernière recevra un financement récurrent de la part du ministère de l’Enseignement supérieur.
Le centre projeté dans la région touchera une somme de 2 M$ par an du gouvernement. « C’est une très bonne nouvelle, selon le directeur général de l’INRS, Luc-Alain Giraldeau. C’est miraculeux que malgré la situation financière du gouvernement, l’INRS ait pu obtenir un deux millions », insiste-t-il.
Avec cette somme, il estime pouvoir au moins embaucher de sept à huit professeurs. « Ça représente la moitié du nombre d’enseignants que l’on retrouve dans certains de nos centres », illustre M. Giraldeau.
Le directeur de l’Institut maintient toutefois que le financement du centre ne s’arrête pas là. « On est notamment à la recherche de partenaires et des philanthropes voulant investir dans le projet », mentionne-t-il.
Il n’envisage pas pour l’instant avoir recours à des sommes venant d’autres ministères, mais il ne ferme pas la porte définitivement, même celles du fédéral sont pertinentes selon lui. « Certainement que le gouvernement fédéral a son rôle à jouer. Ils ont une ministre responsable de la ruralité », dit-il à titre d’exemple. Mais il estime qu’il ne veut pas emprunter nécessairement ce chemin.
La prochaine étape sera de recruter un directeur d’implantation, selon M. Giraldeau. Sa mission sera entre autres de déterminer une vision au centre. « L’identité de cette personne pourrait déjà être connue dès cet automne », laisse-t-il entendre.
Le directeur de l’INRS croit aussi qu’il pourra trouver l’ensemble des postes à combler. « On va embaucher de nouveaux professeurs, mais avec notre convention collective, on doit demander à nos employés s’ils veulent se désaffilier pour aller dans un nouveau centre […] je ne suis pas inquiet que certains vont manifester de l’intérêt », avance-t-il.
Pour l’instant, aucun échéancier précis n’est établi par l’INRS. C’est un projet qui s’implantera étape par étape dans Charlevoix.
« Mais d’ici 20 ans, je peux vous prédire qu’il y aura un centre de recherche avec des laboratoires, une trentaine de professeurs et de 80 à 100 étudiants venant de partout, tant du Québec qu’ailleurs », conclut-il.
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