Diversité, animation et innovation souhaitées sur Saint-Étienne

Par Dave Kidd 5:00 AM - 17 juin 2024
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Des commerçants de la rue Saint-Étienne à La Malbaie croient que l’arrivée de nouveaux commerces et de l’animation sont ce qui manque à cette artère commerciale.

Rencontrés en marge de l’inauguration de la rue, Richard Berthiaume, de La Malbaie communications, croit qu’il faut travailler sur la diversité. « Des commerces touristiques ce serait bien », pense-t-il.

Pier-Olivier Lavoie, Richard et Antoine Berthiaume de La Malbaie Communications

Il dit aussi que ce n’est pas uniquement à la Ville d’animer le secteur pour multiplier les actions promotionnelles. «Avec la qualité du centre-ville qu’on a maintenant, et on le voit aujourd’hui avec ce qui passe, ça fait de l’action et de la visibilité », analyse Richard Bethiaume qui aimerait que ce type d’initiatives se multiplie.

« Ça prend plus de choses l’été. Ça permet un contact direct avec la clientèle. Le client aime bien ça voir ce qu’on offre sans nécessairement entrer à l’intérieur. Le commerçant a aussi son bout de chemin à faire pour en arriver là. Souvent, le problème est que le commerce doit se renouveler. C’est une partie qui se joue à deux. La Ville a fait son bout. Les commerçants doivent faire le leur. Il faut changer un peu la mentalité », dit-il.

Julie et Érick Tremblay ainsi que que Rita Dufour du Belles et Bum

Érick Tremblay du Belles et Bum, croit lui aussi que l’occupation des locaux vides doit être une priorité. « Un moment donné il y a eu une belle poussée, mais des commerçants sont partis ou ont fermé. Une stratégie doit se mettre en place pour les occuper et diversifier l’offre. Il existe beaucoup de possibilités, mais ça prend des produits d’appel », dit-il.

Daniel Poirier homme d’affaires et commerçant

Selon Daniel Poirier, qui possède plusieurs immeubles et un commerce sur la Saint-Étienne, « remplir les locaux vides générerait plus d’achalandage ». « Il estime également « qu’il y a de la place pour un ou deux magasins de vêtements. Ça peut être autre chose aussi. Le petit restaurant c’est merveilleux », dit-il

Il croit que la ville devrait réglementer les stationnements. « Exemple. Devant mon commerce, le nombre de cases est passé de 11 à 4. Ce serait peut-être bon de mettre 30 minutes devant la boucherie où les clients entrent et sortent rapidement. Ça ne donne rien d’avoir deux heures.  Tout comme ça ne donnerait rien de réglementer et de ne pas faire appliquer le règlement. La Ville me dit qu’elle discute avec une agence de sécurité qui pourrait s’en occuper », avance Daniel Poirier.

La Ville de La Malbaie a d’ailleurs sondé la population samedi sur les commerces qu’elle aimerait voir s’implanter sur cette artère.