La première édition du Festival Pour un instant a été inaugurée ce midi à l’ancienne église de Cap-à-l’Aigle. Même si la météo empêche sa tenue en extérieur, l’événement a mobilisé une quarantaine de partenaires et des dizaines de bénévoles et est prêt à recevoir son public.
L’une des cofondatrices, Angélique Boulet, se dit très fière et émue de cette mobilisation due à une vraie « vie de village » afin de permettre la tenue de ce premier festival dédié à la chanson francophone. Elle remercie aussi les artistes d’avoir dit oui au projet. « Il n’y a pas d’artiste sans diffuseur, et pas de diffuseur sans artiste », a-t-elle illustré.
L’enjeu majeur de l’événement est évidemment de savoir si le public sera au rendez-vous pour aller voir les artistes Andréanne A. Malette, Stéphanie Bédard, Tommy Boivin, Prairie Comeau ou encore Forêt Marine. Angélique Boulet vise un objectif d’une centaine de personnes par spectacle, mais mise davantage sur « la qualité d’écoute » du public.

Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, présent pour l’occasion, a qualifié La Malbaie de « capitale du paradis ». En faisant référence au regretté Jean-Pierre Ferland, il a souligné que « tout ce qui devient très grand commence très petit ».
Le festival devait se tenir initialement aux Jardins du Cap-à-l’Aigle afin de profiter du cadre enchanteur des lilas en fleur. Les caprices de Dame Nature pour la fin de semaine en auront décidé autrement. L’horaire des spectacles a dû être modifié pour passer de deux scènes extérieures à une seule en intérieur.

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