Des redevances de 80 M$ avec le parc éolien des Neiges secteur Charlevoix
Pascal Pointlane, Hydro-Québec, Katrhyne Coulombe, Boralex et Jean-François Jaimes, Énergir répondent aux questions des citoyens
Le trio Boralex, Hydro-Québec et Énergir raffine son projet de parc éolien des Neiges secteur Charlevoix. De 57 à 68 éoliennes produiraient 400 mégawatts à compter de 2027. Le projet laisserait des redevances estimées à 80 M$ sur 30 ans divisées entre la MRC de Charlevoix et des communautés des Premières Nations.
C’est ce qu’on apprend à l’activité porte ouverte qui se tient au Pavillon Jacques Saint-Gelais Tremblay du Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul ce soir et demain.
Des représentants des trois compagnies sont présents pour répondre aux questions concernant tous les aspects du projet. Des modélisations de l’impact visuel peuvent être consultées.
« On tente de minimiser le plus possible les impacts », mentionne Katheryne Coulombe, conseillère principale, affaires publiques et communications chez Boralex.
Elle signale justement que six éoliennes ont été retirées de l’ancienne version du projet en lien avec les futurs plans de Québec pour l’habitat du caribou. Or, il faut savoir que le territoire visé pour installer les éoliennes est déjà trop perturbé par d’autres types d’activités pour que le cervidé puisse y rependre ses activités.
La réparation des redevances n’est pas encore définitive d’après ce que Jean-Francois Jaimes d’Énergir mentionne. « Des redevances directes ou encore une participation à rabais dans le projet. Les discussions ne sont pas terminées. On souhaite faire des annonces très bientôt », dit-il. 80 M$ sur 30 ans représentent environ 2,7M$ par année.
Les éoliennes qui seraient implantées dans le plus grand parc du Québec seraient les plus puissantes. « C’est pour cela que le nombre a diminué. On opte pour les plus performantes sur le marché. On a besoin de moins d’éoliennes pour produire encore plus d’électricité », avance la représentante de Boralex.
Les éolienne en question auraient une hauteur à 200 mètres pales comprises.
« L’incroyable gisement de vents, l’utilisation de chemins existants et la proximité avec les lignes de transport d’électricité sont les principaux facteurs qui ont incité le trio à choisir cette portion des terres du Séminaire de Québec pour cette nouvelle phase de développement », a rappelé Jean-Francois Jaimes d’Énergir.
Les simulations visuelles présentées montrent plusieurs endroits où les éoliennes seraient visibles avec des conditions très favorables. Le sommet du Mont du Lac-des-Cygnes est un de ceux-là.
Sur la photo, on voit au loin les éoliennes qui seraient le plus près d’une résidence soit à une distance de 3,8 km.
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