Un thon de 781 livres pêché par le chef du Germain Charlevoix

Par Jean-Baptiste Levêque 1:26 PM - 11 septembre 2023
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Patrick Dubé et son équipe accueillant le thon de 781 livres. Photo courtoisie

Patrick Dubé, chef exécutif du Germain Charlevoix, a réalisé le 4 septembre une pêche fructueuse au large de la Gaspésie. Il a ramené aux deux restaurants de l’hôtel un thon de 781 livres.

C’est la 9e année que Patrick Dubé vit une telle expérience. « Ça a commencé parce que j’ai entendu parler que certains pêchaient le thon Bluefin en Gaspésie et que nous, les restaurateurs, on n’en entendait pas parler. Ça n’avait pas de sens d’avoir un produit aussi exceptionnel qui ne se rende pas sur les tables du Québec. »

Le chef se déplace alors sur la péninsule gaspésienne rencontrer des capitaines de bateau pour aller avec eux pêcher le thon « le plus estimé sur la planète. Au Japon, pour avoir des thons comme on pêche, ils sont prêts à mettre 30 000, 40 000, 50 000 $ par unité », explique Patrick Dubé.

La pêche d’une telle espèce doit se réaliser de nuit, à environ 25 miles nautiques de la côte. « On a des gigantesques cannes à pêche avec de très gros moulinets ancrés sur le bateau. Le poisson est tellement puissant que tu pourrais pas tenir ça, tu volerais avec! Sur l’hameçon, pour activer le poisson, c’est des macros entiers. On descend le fil dans le fond de l’eau puis on attend que le poisson morde », décrit-il.

Son record a été réalisé l’an dernier : il a pêché un spécimen de 996 livres. « Mais on est très, très content de la pêche de cette année. Ça a pris environ une heure alors que ça peut prendre deux heures, trois heures, huit heures… On ne sait jamais quand est-ce que ça remonte », se réjouit le chef.

Le pêcheur Yves Couture et Patrick Dubé, ramenant leur prise au port de Sainte-Thérèse-de-Gaspé. Photo Facebook

La livraison de la « bête » a été faite le 8 septembre aux cuisines des Labours et du Bercail, les deux restaurants du Germain Charlevoix. L’équipe s’est activée pour la dépecer. « Je vais avoir au moins 550 livres de chair. On va se garder quelques pièces fraîches, on va surgeler et non pas congeler le restant en blocs d’environ 8 à 9 kilos pour que le thon garde sa belle couleur rouge », mentionne Patrick Dubé.

Le thon pêché sera servi aux clients des deux restaurants aux mois de septembre, octobre et une partie de novembre.

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