Il reste moins de 10 jours pour visiter les 11 artistes de la 41e édition du Symposium international d’art contemporain. Voici un résumé des projets de trois artistes.
Lucas Morneau est un artiste multidisciplinaire, qui vit à Sackville, au Nouveau-Brunswick. Son projet a pour de déjouer les stéréotypes. Les costumes que je conçois réfèrent à une coutume que nous avions à Terre-Neuve/Labrador où les gens se déguisaient. Mon oncle était lutteur, ce qui m’a donné l’idée de partir de son personnage et de créer des costumes colorés. J’étudie la lutte comme une forme de drag à travers des identités hyper-masculines, efféminées et genderqueer. Par mon travail, je constate qu’on peut ajouter des nuances à l’identité.
Pour ce faire, il utilise les techniques telles que la teinture à la main et le tricotage à la machine, qu’il enseigne, pour la création du costume.
Bertrand Carrière
Bertrand Carrière est en résidence au Domaine Forget. Durant le symposium, il tentera de répondre à la question Comment mesurer la juste distance qui existe entre les êtres, entre les choses qui s’offrent à mon regard tous les jours? Le photographe conçoit trois livres qui contiendront des séquences de photographies.
« Dans mon travail, je fais une imposition rapide des pages. Chaque livre prend la forme d’un journal, qui est assez intime. Par exemple, pour le premier, j’ai utilisé des photos que j’ai fait en parallèle à d’autres projets. J’ai utilisé un appareil jouet, mais sur pellicule, qui est numérisé par la suite. Chaque livre sera imprimé, cousu et je fais aussi une couverture. L’œuvre c’est le livre »
Annaliese Rosa Brown
Annaliese Rosa Brown est une artiste de la Nouvelle-Zélande. « Je travaille l’argile et j’ai créé trois grands golems. Dans la mythologie, le golem c’est un personnage, qui n’est pas encore formé. Je m’intéresse à une étape qui est pré-identitaire puisque le genre n’est pas formé. Le golem a aussi eu plusieurs significations à certains moments il représentait un personnage maléfique et à d’autres périodes il avait le don de guérir. C’est dans ce sens que je le créé et que j’ajoute différents éléments. Je veux montrer la richesse de ce qui nous habite comme être humain ».
Elle apprécie l’interaction avec les gens puisqu’elle peut leur expliquer son processus de création. « Ils ne comprennent pas toujours comment je fais, mais au moins ils peuvent le voir. C’est intéressant parce que cela ajoute une profondeur dans leur compréhension de la sculpture en argile. En temps normal, je travaille seul ».
Le Charlevoisien présentera les projets de trois autres artistes dans ses prochaines parutions.
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