Les artistes sauront vous surprendre pour la 41e édition du Symposium

Par Lisianne Tremblay 6:00 AM - 12 août 2023
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Rosalie Gamache poursuivra sa recherche picturale sur le nu, l’informe, en composant deux nouveaux tableaux à l’huile.

Encore une fois cette année, le Symposium international d’art contemporain réussi à surprendre ses visiteurs avec des projets très différents les uns des autres sous le thème Figures : Qui est Je? Qui est Nous?  Le Charlevoisien vous présente les projets de quatre premiers artistes.

Rosalie Gamache

Durant le symposium, Rosalie Gamache poursuivra sa recherche picturale sur le nu, l’informe, en composant deux nouveaux tableaux à l’huile qui représenteront des corps recouverts d’une matière blanche ou colorée évoquant la peinture elle-même.

« Pour moi ce sont des façons différentes de faire des portraits. J’ai pris des photos des modèles et   je les recouvre d’une matière par la suite. Ainsi, on identifie moins l’image d’une femme ou d’un homme. Je joue sur le brouillage dans l’identité des genres. J’utilise plusieurs couches de peinture. Au départ, je peins en brun pâle et j’ajoute des couleurs froides. Cela permet de créer des variations dans les ombres et de la lumière »

Josiane Lanthier et Juliette, qui est venue lui rendre visite.

Josiane Lanthier

À partir d’une série de rencontres avec des visiteurs du symposium, l’artiste peindra une multitude de microportraits pour son projet intitulé «Les muses ». 

« Je rencontre les gens et c’est un défi pour moi de trouver la partie du corps qu’ils souhaitent que je reproduise. À la fin de la semaine, je couds les pièces pour former une courtepointe. J’en fais un par semaine. Je vais ajouter une bordure de lin autour afin de bien voir les quatre projets distincts. J’en ai fait avec des gens ici et ils se reconnaissent », précise l’artiste de Baie-Saint-Paul.

Pascal Caputo

Le projet Obscuration sera constitué d’une série de portraits peints, sans figures, dans lesquels le spectateur sera amené à se projeter, à travers une réflexion post-identitaire.

« Je prends des photos de portraits sur les réseaux sociaux et les moteurs de recherche, je découpe la figure humaine dans le portrait. Par la suite, je peins les contours en substituant les figures humaines par des espaces non peints. Je vais choisir en fait l’image que me suggère la matière picturale. C’est ce que j’ai envie de peindre. Cela permet de répondre au besoin de faire le vide par rapport à un trop-plein d’images. Les vides taillés représenteront un geste radical d’effacement, de censure, voire d’annulation.

Josiane Roberge

Josiane Roberge produira une œuvre vidéographique et photographique visant à rendre visibles différentes dispositions de l’esprit humain. « L’idée de départ est d’explorer la pensée humaine et l’esprit. J’incite différentes personnes à venir écouter leur environnement dans différents « set-up» naturels que j’ai ajouté dans l’atelier, dont le soleil et le vent. Je les prends ensuite en photos. J’ai 80 % de gens d’ici qui ont participé au projet, c’est stimulant. »

Le Charlevoisien présentera les projets de tous les artistes dans ses prochaines parutions.

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