45 000 personnes ont entendu l’appel du Festif et y ont répondu en accourant vers l’une ou l’autre des scènes minuscules ou gigantesques, improvisées ou bien implantées, incongrues ou bucoliques, parfois tout ça à la fois, mais toujours animées. 95 artistes, des vieux routiers, des découvertes, du “pop’n’roll”, du rap, du rockabilly, du gros trash qui tâche, des chansonnettes mignonnes, des fanfares, du psychédélique, du funk, du beau, du brut, du surprenant: tout y était et plus encore.

« Je suis aux anges, c’était une magnifique édition! », lance Clément Turgeon alors que la ville, doucement, reprend son cours normal.
Il ne restait nulle trace de cette fameuse pandémie qui est venue teinter les dernières éditions. « Tout est revenu comme avant! On a recompris ce qu’était le Festif! », se réjouit le directeur général et artistique.

Avec près de la moitié de la programmation gratuite, les festivaliers de tous horizons ont pu se gaver de musique. « Il y avait déjà beaucoup de shows gratuits, mais quelques trucs se sont ajoutés cette année : la série Urbania entre autres », ajoute-t-il.



Les Imprévisibles ont repris leur rythme de croisière avec des passages remarqués de Klo Pelgag, Philippe Brach, Michel Pagliaro, Eman… « Le mood des festivaliers était particulièrement jovial! Et on est content parce qu’on voit un renouvellement de la clientèle, plus de jeunes cette année et ça, c’est le rêve de tout festival! Il faut penser à notre avenir, aller chercher les 18-24 ans et ils étaient là! »


Pour la première fois en 14 ans, Clément Turgeon ne portait pas de système de communication , hormis son cellulaire personnel, sur lui.
«J’avais même pas de CB, j’étais en mode festivalier! J’ai vu les bands internationaux, dont plusieurs ne sont jamais venus au Québec et au Canada… Eux arrivent ici, n’ont aucune attente et ils jouent devant 600 personnes crinquées avec du « body surfing » et de « mosh pit »! », s’esclaffe Clément Turgeon, visiblement emballé par cette édition à peine close.

Sensible aux commentaires grappillés dans ses déambulations à dos de trottinette électrique, Clément a récolté les lauriers de manière anonyme. « J’écoutais beaucoup du monde qui se parlait entre eux. J’entendais partout qu’on a un festival unique, avec des moments hallucinants back à back… et la température a vraiment été de notre bord! On s’est bien positionné aussi avec les pros, les médias. Tout le monde dit que c’est un événement dans une classe à part!»

Le météorologue embauché pour cette édition a fait la différence. « On avait des plans B : le Germain, l’aréna, le Cabaret Otis, et si on n’avait pas eu notre météorologue, on aurait sûrement pris la décision de bouger certains shows, mais ça été parfait! »

45 000 personnes ravies retourneront chez elle avec la banane aujourd’hui. Et le mot risque de se passer… mais Clément Turgeon maintient sa ligne : le Festif! ne deviendra jamais Osheaga!

« Moi, ce qui me fait le plus tripper, c’est des moments comme Jean-Michel Blais au quai… ou un spectacle surprise d’un band polonais dans la cour de quelqu’un qui se prête au jeu… On veut garder cette essence-là! »

Et pourquoi pas « trasher » sur des propositions singulières comme celle d’Amyl and the Sniffers, BackXWash, les Lunatiques ou Baby Shakes au passage?

Sachez-le : Le Festif! vous amène toujours là où vous ne vous y attendez pas…


en douceur aux interventions juste assez déjantées…

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