Face aux menaces de Meta et Google de bloquer le contenu provenant de médias canadiens sur leurs plateformes, la députée de Beauport-Côte-de-Beaupré-Île d’Orléans-Charlevoix, Caroline Desbiens, se joint à une majorité d’élus du parlement afin de ne plus acheter de publicité sur ces plateformes.
L’attaché de presse de Mme Desbiens, Sébastien Aubry, confirme d’ailleurs que celle-ci « n’a acheté aucune publicité sur les plateformes web depuis la campagne électorale de 2021 et elle ne le fera pas non plus tant et aussi longtemps que les géants du web ne se conformeront pas à la loi C-18 ».
Le parti de la députée, le Bloc Québécois, a également « pris la décision de suspendre l’ensemble de (ses) investissements publicitaires sur ces mêmes plateformes, jusqu’à nouvel ordre ». Il en est de même pour le gouvernement qui a cessé d’investir en publicité sur les plateformes de Meta.
Le porte-parole du Bloc Québécois en matière de Patrimoine, Martin Champoux, rappelle que Meta « refuse l’idée même d’un partage équitable des revenus publicitaires et suspend ses ententes avec plusieurs médias québécois. Il faudra que, comme nous le suggérions, cet argent soit réinvesti dans nos médias traditionnels, directement touchés par les manœuvres d’intimidation de Meta. »
M. Champoux était aux côtés du ministre du Patrimoine canadien, Pablo Rodriguez, et de son vis-à-vis du NPD, Peter Julian, lors d’une conférence de presse visant à rappeler l’unité et la solidarité des élus du Parlement face aux pressions exercées par les géants du web pour empêcher l’application de la Loi sur les nouvelles en ligne (C-18).
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