La saison du Musée maritime est officiellement lancée

Le lancement des expositions a eu lieu en présence des commissaires invitées de l'exposition Vues du fleuve et celle sur l'histoire des capitaines.
Le Musée maritime de Charlevoix a lancé sa 42e saison de façon plus officielle aujourd’hui en présence de nombreux partenaires. L’équipe a profité de cette occasion pour faire découvrir la nouvelle exposition Vues du fleuve, présentée par Loto-Québec et Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
Les commissaires invitées Manon Barbeau et Anaïs Barbeau-Lavalette étaient d’ailleurs présentes pour le vernissage.
« L’idée était de s’inspirer des estampes de la collection. Je me suis aussi posée la question sur le rôle des artistes aujourd’hui. Cela m’a permis de me réconcilier avec la mission artistique. Près du fleuve, c’est là que je suis la meilleure pour créer. On a choisi les œuvres d’abord de façon virtuelle. On s’est rendu sur place par la suite. On a créé le dialogue devant le fleuve », explique Anaïs Barbeau-Lavalette.
Réaliser cette exposition a été significatif pour Manon Barbeau. «Mon père Marcel Barbeau est partout ici. La première fois que j’ai vu le fleuve c’était au Bic. Il a eu son atelier pendant plusieurs années à Saint-Irénée. Il a un tableau de lui dans l’exposition. C’est comme un legs qu’on veut transmettre », a soutenu Mme Barbeau, qui est fière de cette collaboration mère-fille.
De plus, le parcours muséal a été repensé. Les visiteurs peuvent notamment découvrir l’exposition sur les familles de navigateurs de goélettes de Charlevoix intitulée «Né pour naviguer». Elle permet de raconter leur histoire dans une immersion photographique et vidéo animée.
Cette exposition a été créée grâce à Lilly Marcotte. « J’ai eu un coup de cœur en arrivant ici. Je m suis dit que ce serait le fun de faire de la muséologie vivante. On a fouillé dans les archives visuelles, dont les dispositives qu’on a numérisé. J’ai aimé discuter avec les capitaines, qui ont parlé de la dureté du travail et aussi comment c’était difficile pour eux de quitter leurs familles pour plusieurs mois. C’est une façon de redonner vie aux navigateurs. », souligne Mme Marcotte.


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