Jardins du Cap-à-l’Aigle : 20 ans à cultiver la beauté

Le maire de La Malbaie, Michel Couturier, la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Kariane Bourassa, et plusieurs fondateurs des Jardins du Cap-à-l'Aigle, donc Thérèse Deschênes.
Les Jardins du Cap-à-l’Aigle ont souligné leurs 20 ans avec la population de Charlevoix et d’ailleurs lors d’une fête organisée aujourd’hui par la Ville de La Malbaie.
Une fondatrice des Jardins, Thérèse Deschênes, est revenue sur les origines de ce site enchanteur. À la fin des années 1990, un journaliste du Soleil, Denis Gauthier, observe « que les lilas au printemps attiraient de nombreux Charlevoisiens. Il a pensé que notre village pourrait devenir un attrait touristique fort intéressant. »
En 1997, un lieu est choisi entre la route 138 et la rue Saint-Raphaël. Une statue d’aigle est érigée comme « protecteur du village des lilas ». Thérèse Deschênes, Denis Roy, Josette Beaulieu, Robert Blanchette et Jean-Pierre Tremblay se joignent alors à Denis Gauthier pour fonder les jardins.
Denis Roy avait déclaré à l’époque : « Lorsque je rêve seul, ce n’est qu’un rêve. Lorsque nous rêvons ensemble, c’est le début de la réalité ». « Nous avons rêvé et travaillé très fort », confirme Thérèse Deschênes.
Un horticulteur allemand, Konrad Kircher, se lie avec le groupe lors d’un congrès international sur les lilas et apprend bien des détails aux néophytes, qui lui avaient raconté candidement qu’à Cap-à-l’Aigle, « il y a tellement de lilas qu’on les coupe à la chainsaw! »
La Ville achète les terres en 1999. L’ancien maire Bruno Simard a été un grand soutien pour le projet, jusqu’à mettre lui-même « les mains dans la terre ».
Aujourd’hui, le jardin de 19 hectares possède 800 plants de lilas et autant de variétés, l’une des plus grandes au même endroit.




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