Plaidoyer pour un programme fédéral de protection des berges efficace

Par Emelie Bernier 9:44 AM - 6 juin 2023
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L’érosion menace des milliers de kilomètres de côtes. Archives

Le Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités de la Chambre des communes recommande la mise en place d’un programme de protection des berges le long du Saint-Laurent, et ce, plus tôt que tard.

« L’érosion des berges, c’est une problématique importante pour plusieurs municipalités (…)», souligne Caroline Desbiens, députée du Bloc québécois (BQ) pour Beauport-Côte-de-Beaupré-Île d’Orléans-Charlevoix et VP du comité permanent des Pêches et Océans. Elle qualifie l’initiative de « bon pas en avant ».

« C’est une belle avancée qui me remplit d’espoir pour les riverains comme pour la santé de notre fleuve Saint-Laurent. C’est une première! Nous nous sommes non seulement entendus sur la reconnaissance du problème, mais aussi sur les solutions à apporter, » a déclaré Xavier Barsalou-Duval, vp du comité permanent et député du BQ.

Les partis ont adopté à l’unanimité un rapport de 34 pages qui contient 6 recommandations auxquelles le gouvernement fédéral devra répondre, dont le rétablissement d’un programme de protection des berges dans les secteurs du fleuve Saint-Laurent où les effets de la navigation ont un impact sur l’érosion et des investissements dans la recherche pour fournir des orientations techniques pour intervenir de façon efficace sur les berges.

Le rapport demande également un inventaire des zones affectées par l’érosion le long de la voie navigable du Saint-Laurent, entre autres,  et l’identification des sites les plus vulnérables à prioriser.

Des demandes très concrètes sont également formulées.

« Il faut simplifier le travail des municipalités et des citoyens qui veulent faire des travaux de réhabilitation mineurs. Mais il faut aussi régler le problème des murets de protection construits par le fédéral dans les années 50 et 60. Ils n’auront pas une durée de vie indéfinie. Les citoyens et les municipalités n’ont pas les moyens de s’occuper seuls de leur préservation. C’est pourquoi la mise sur pied d’un programme fédéral est essentielle », estime Caroline Desbiens.

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