Plusieurs organismes demandent la gratuité des produits menstruels dans les lieux publics
Plusieurs organismes exigent des actions pour lutter contre la précarité menstruelle.
Le Regroupement des groupes de femmes de la région de la Capitale-Nationale a fait parvenir aux médias une lettre transmise à la ministre de la Condition féminine, Martine Biron, afin de faire de la lutte contre la précarité menstruelle une priorité.
Les organismes considèrent qu’il est inacceptable que quiconque au Québec puisse manquer de produits menstruels.
La lettre ouverte a été envoyée pour souligner la Journée mondiale de la précarité menstruelle, qui a lieu le 28 mai.
Les groupes de femmes proposent notamment de rendre accessible gratuitement dans les écoles et les lieux publics des produits menstruels. « Imaginez enfin que l’on trouve ces produits sans avoir à les demander dans les lieux de passage fréquentés par les personnes en situation d’itinérance, dans les édifices publics tels que les hôpitaux, prisons, bibliothèques, centres de loisirs, centres communautaires, piscines, etc., ou encore que leur accès soit facilité pour les personnes qui ne peuvent pas se déplacer », expose le Regroupement dans la lettre.
Ces dispositifs existent déjà dans de nombreux pays et provinces canadiennes.
Cette lettre a été signée par 210 organisations féministes, communautaires, étudiantes, syndicales et entreprises. Plusieurs organismes charlevoisiens appuient cette démarche dont le CALACS de Charlevoix, le Centre-Femmes aux Plurielles, la Maison des jeunes la Baraque et le Groupe Action Jeunesse.
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.