20 avril 2024
Environ 250 personnes ont assisté, jeudi soir, à une rencontre d’information convoquée par la Ville de Baie-Saint-Paul à l’intention des sinistrés des inondations du 1er mai.
C’était la première fois que le maire parlait directement avec les personnes concernées. Michaël Pilote voulait s’assurer que la communication était bonne même s’il n’avait pas encore toutes les réponses aux questions des citoyens.
« Les gens sont émotifs et c’est tout à fait normal dans les circonstances. « Beaucoup de rumeurs sont véhiculées. On voulait donner l’heure juste. Ce n’est surtout pas le temps de paniquer alors qu’il n’y a rien de décider », dit-il en entrevue. « Les gens doivent faire preuve de patience et comprendre aussi que la Ville ne décidera pas tout et ne le fera pas seule », ajoute-t-il.
Il s’attend à ce que les premiers certificats de dommage arrivent la semaine prochaine. Ces derniers sont les premiers éléments du futur plan que la Ville élaborera. « C’est du cas par cas. On ne peut pas dire sur cette rue notre plan est celui-ci. On n’est pas rendu à dire que la vie a repris son cours normal. Ça avance. Le gouvernement est préoccupé par ce qui se passe ici », indique Michael Pilote.
Des sous-ministres étaient dans la région cette semaine pour « synchroniser le travail » entre les différents ministères impliqués. « Ça travaille. Je suis, dans le contexte, satisfait » dit-il lorsqu’on lui demande de préciser son niveau de patience. « Je ne suis pas irrité », laisse-t-il tomber.
Le maire de Baie-Saint-Paul ne donne aucune date quant au moment où son administration sera fixée sur la suite des choses. Toutefois, il souhaite pouvoir donner des réponses aux gens touchés à la fin de l’été. « C’est un souhait », insiste-t-il tout en étant conscient que les professionnels sur le terrain font de leur mieux pour soumettre des propositions à la Ville sur les murs de soutènement, par exemple, qui font l’objet d’analyses présentement.
Bilan difficile à faire
Le maire reconnaît que le bilan des sinistrés toujours évacués est difficile à faire. Le chiffre officiel de la Croix-Rouge est de 26 personnes prises en charge. « D’une journée à l’autre, des gens réintègrent et n’avisent pas nécessairement l’hôtel de ville. Le nombre de personnes évacuées diminue », observe-t-il.
Au plus fort de l’urgence, plus de 600 personnes étaient évacuées.
Le ponceau Tremisim plus résistant
La reconstruction du ponceau de la rue Tremsim ne peut pas être complétée immédiatement. Le concept retenu en est un d’une structure qui sera plus robuste. Des composantes n’ont pas encore été reçues pour procéder aux travaux.
