Inondations: Saint-Urbain doit procéder à des travaux sous un ponceau

Par Émélie Bernier 10:35 AM - 18 mai 2023 Initiative de journalisme local
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Le ruisseau de l’Église a repris son cours normal, mais un embâcle nécessite des travaux en aval de l’endroit où a été prise cette photo.

À Saint-Urbain, les traces du sinistre du 1er mai sont toujours bien visibles le long des cours d’eau. Un ponceau où s’est formé un embâcle doit faire l’objet de travaux imminents. Quant au nettoyage des berge, bien des questions demeurent en suspens quant à savoir qui l’effectuera, quand et qui paiera la facture.

” On est en train de vérifier tout ça. Les visites terrain ne sont pas terminées, on est plongé dans les dédales administratifs et franchement, je ne peux pas dire comment ça va aller, ni l’étendue des dégâts “, concède Martin Guérin, directeur général de la municipalité.

Plusieurs résidents n’ont pas attendu le “go” et ont commencé à enlever des débris sur leurs propriétés par leurs propres moyens. ”  On parle surtout d’arbres et de branches ici, pas tellement de roches ou de terre. Il y a plus de perte de terrains que d’accumulation “, relate M. Guérin.

Des interventions assureront ” la libre circulation des eaux de tous les cours d’eau ” . ” Oui, on parle des rivières du Gouffre, Petit bras et Gros bras,  mais on va aussi inspecter nos autres cours d’eau. “

Un embâcle affecte d’ailleurs le ruisseau de l’église, qui coule derrière l’Hôtel de ville, et une intervention incluant de l’excavation est inévitable.

Le ruisseau de l’Église devra faire l’objet d’une intervention près d’un ponceau où la sédimentation menace la libre circulation de l’eau.

” Ce ruisseau s’est rempli, il se jette dans un ponceau qui traverse le village sur 230 mètres. Avec l’accumulation de sédimentation qui s’est fait, on va devoir le vider. Le ministère de l’Environnement nous demande d’avoir un certificat d’autorisation. Ils ne bloqueront pas, mais il faut faire la demande en bonne et due forme “, explique le dg.

La municipalité n’a cependant détecté aucune urgence sur son territoire. “On a regardé les embâcles, les barrages créés par des amoncellements de débris, mais il n’y a rien d’alarmant pour le moment “, ajoute Martin Guérin. 

Jeudi, au moment d’écrire ces lignes, une dizaine de foyers demeuraient sinistrés. ” On est relativement chanceux dans notre malchance, on ne compte pas beaucoup de dommages matériels. Encore aujourd’hui (18 mai), 3 résidences sont sinistrées et évacuées, avec de gros dommages “, indique le dg.

Lors de notre passage au matin du 18 mai, le pont était toujours impraticable.

Les 7 ou 8 propriétaires de résidences et de chalets sur le Chemin du Bras, chemin privé ayant subi d’importants bris,  devaient regagner l’accès à leur domicile aujourd’hui, 18 mai, selon M. Guérin. ” Les dommages sont aux infrastructures privées. On les accompagne avec les différentes façons de faire. Ce n’est pas nous qui faisons les travaux. Ils paient de leur poche et auront aussi accès au programme du ministère”, conclut-il.

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