Une douzaine de caribous pourraient naître ce printemps aux Grands-Jardins
Les caribous du Parc des Grands-Jardins sont actuellement une vingtaine. Photo Jean-Simon Bégin
Les caribous du Parc national des Grands-Jardins, placés dans un enclos d’isolement il y a un an afin de les protéger des prédateurs, pourraient passer de 20 à 32 ce printemps, soit le double de leur nombre d’origine.
C’est ce que nous apprend Radio-Canada ce matin. Des échantillons prélevés par le ministère de l’Environnement confirment que toutes les femelles sont gestantes et pourraient donner naissance à une douzaine de faons.
Le média d’information national spécifie toutefois que « les équipes du ministère se montrent prudentes et ne peuvent écarter d’éventuelles complications périnatales ».
L’enclos de 18 hectares abritant les caribous « suffirait à accueillir les nouveaux membres de la harde », selon Michaël Bonin, biologiste à la direction générale de la gestion de la faune et des habitats au ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs du Québec. Le biologiste ne peut « cependant se prononcer sur la suite si la population continue de croître ».
La diversité génétique du cheptel pourrait également devenir un enjeu. Actuellement, le ministère assure que celle-ci est « encore élevée », mais si les reproductions restent internes au groupe actuel, elles pourraient devenir propices « au développement de certaines maladies en raison de la consanguinité », précise dans l’article Martin-Hugues St-Laurent, spécialiste du caribou forestier.
Rappelons que 16 caribous de Charlevoix avaient été capturés et mis en isolement à l’hiver 2022 afin de protéger leur espèce, fortement en déclin dans la région depuis sa réintroduction dans les années 70.
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