25e édition de Charlevoix au boulot! : rien ne vaut le contact humain

La 25^e édition de Charlevoix au boulot!, qui se tenait ce 15 avril au Domaine Forget, à Saint-Irénée, a attiré 210 personnes. Malgré une baisse d’achalandage par rapport à la dernière édition, la qualité des candidatures satisfait les employeurs présents.

À l’image du marché du travail, l’événement chapeauté par Services Québec évolue au fil des éditions. D’abord sur sa fréquentation : « Avant on connaissait un boom en début de journée, mais là c’est tout le temps, ça défile jusqu’à 15 h », explique Lyne Tremblay, directrice des bureaux Services Québec de Charlevoix.

« La dernière édition, on avait environ 300 personnes. Mais pour nous ce n’est pas tant la quantité (qui importe), que les bonnes personnes présentes pour les besoins qu’il y a. Les employeurs nous disent : c’est des gens avec les bonnes qualifications qu’on recherche », poursuit la directrice.

Le barème de succès du comité organisateur reste donc la satisfaction des employeurs. « Cet automne, ils ont été très satisfaits. Il y en a plusieurs même qui ont dit : ‘’on a comblé tous nos postes, on ne revient pas ce printemps’’. Donc c’est bon signe. Cette année on a beaucoup de nouveaux employeurs, environ un tiers sur les 25 », indique M^me Tremblay.

Parmi eux, citons en exemple Les constructions St-Gelais, Enviro-Manic, Bistro des artistes, ou le Centre de l’émeu. L’ensemble des employeurs confirme avoir reçu bien des CV et être « très satisfait » de cette édition.

Les nouvelles réalités du marché du travail, avec en tête la pénurie de main-d’œuvre, poussent tout de même Charlevoix au boulot! à se remettre en question. « Les (employeurs) sont maintenant en recrutement à l’année. Le comité se questionne beaucoup sur la façon dont on va adapter nos événements. Est-ce qu’on va y aller de façon plus ponctuelle, plus souvent? Est-ce qu’on peut aller plus loin en changeant la formule? », admet la directrice.

Malgré la facilité à trouver un emploi en ligne, le comité organisateur croit à la pertinence d’un événement en présence. « Le contact humain fait toujours une grosse part des choses. Quand on magasine sur Internet, on n’a pas la relation humaine. C’est peut-être pour ça qu’on voit des hauts taux de roulement aussi. Beaucoup de gens se rendent compte que de venir sur place pour rencontrer les employeurs, puis avoir le feeling de comment ça peut se passer au niveau de l’ambiance de travail… C’est ça qui fait toute la différence », termine Lyne Tremblay.