La Ville de La Malbaie ne vendra pas le Mont Grand-Fonds. Le maire Michel Couturier confirme que les pourparlers en cours visent une « location des installations et non une acquisition ».
Selon nos informations, c’est avec une société française que La Malbaie discute. La société et La Malbaie se sont entendues sur des principes. « Il n’y a rien de signé », assure le maire qui mentionne que les échanges ont franchi la phase « d’entente d’intérêt ».
Le futur contrat qui sera signé, si les deux parties en viennent à un accord, concernerait la gestion et la location des équipements. « La Ville demeure propriétaire de tous les équipements et des terrains. Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas d’investissement de la part du locataire », dit Michel Couturier.
D’ailleurs la remontée mécanique doit être remplacée d’ici 4 ou 5 ans. Elle pourrait l’être par le nouveau gestionnaire. « Si on veut amener la montagne plus loin, il faudra investir des sommes importantes. On parle de millions de dollars », rappelle le maire en disant que la remontée et l’achat de deux dameuses sont évalués dans le moment à 8 M$.
Le partenaire qui s’est manifesté auprès de la Ville a l’intention d’améliorer l’expérience client avec des développements technologiques entre autres. « Le but de la société est d’apporter des choses, pas d’en retirer. Pour aller plus loin, un partenariat comme celui qui est envisagé est très intéressant », dit aussi celui qui est président de la Corporation régionale du Mont Grand-Fonds.
Les précisions apportées par le maire de La Malbaie visent à faire baisser les inquiétudes des skieurs qui craignaient de voir la station passée aux mains du privé. « Les citoyens de Charlevoix-Est qui ont investi dans le centre, les skieurs et les employés seront protégés. On aura un droit de regard sur les tarifs. L’âme et l’esprit de la station seront conservés », affirme-t-il.
La Malbaie conservera également un droit de regard sur le développement du site et en montagne. « Un bail emphytéotique demeure la meilleure option pour nous. Des clauses de résiliation seront comprises dans l’entente dans l’éventualité où les choses ne vont pas bien. On demeure propriétaire. Donc on reste chez nous », déclare Michel Couturier.
Sans dire que l’épisode du Mont Sainte-Anne a pesé dans la balance, le maire de la grande ville de Charlevoix indique avoir regardé « les expériences des centres voisins. On voit ce qui se fait ailleurs. Notre objectif ultime consiste à faire du site une destination incontournable pendant les quatre saisons de l’année», conclut-il.
La mise au point du maire se fait quelques jours avant la soirée soulignant les 50 ans de fondation de la station. Ses propos vont rassurer les amoureux de cette montagne et il ne passera pas pour le « casseux de party ».
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