Diane Boissonneault, alias Lili Gulliver, nous a quitté

Par Jean-Baptiste Levêque 11:06 AM - 21 mars 2023
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Diane Boissonneault, photographiée par Humberto Pinochet. Photo courtoisie

La Charlevoisienne Diane Boissonneault, romancière sous le pseudonyme de Lili Gulliver, est décédée dimanche soir à Baie-Saint-Paul, à l’âge de 68 ans.

C’est ce que l’on a appris lundi dans un communiqué. VLB Éditeur aurait confirmé au Journal de Montréal « qu’elle est morte à la suite d’un long combat contre le cancer ».

« Cette ”guerrière rose”  était une véritable femme orchestre : tour à tour chanteuse, journaliste et écrivaine, Diane Boissonneault possédait un esprit vif et résolument coquin dont elle a fait sa signature dans une carrière des plus florissantes », rappelle le communiqué.

Selon le site de références littéraires Babelio, Diane Boissonneault a effectué des études diverses en littérature, musique, photographie et scénarisation avant d’être journaliste à La Presse et chroniqueuse pour plusieurs magazines.

« En 1990, elle entreprenait la publication chez V.L.B. éditeur des quatre tomes de l’”Univers Gulliver”. Ces romans à l’humour irrévérencieux ont séduit des milliers de lecteurs », mentionne-t-on également. Six autres romans de sa plume se sont souvent retrouvés dans la liste des meilleurs vendeurs québécois.

Diane Boissonneault a aussi dirigé une agence de rencontre durant trois ans et monté un spectacle de chansons coquines et grivoises, « Lili et les Libertines », en plus d’être auteure et interprète dans la comédie musicale « J’aime les hommes ».

« Je vais garder dans mon cœur le beau souvenir d’une femme rieuse, drôle, chaleureuse, accueillante et forte, qui a su partager avec une telle générosité un parcours plein de courage. Tu feras partie des personnes spéciales qui laissera un souvenir inoubliable de détermination et de joie de vivre », a écrit l’autrice Christine Michaud sur la page Facebook de Lili Gulliver.

Diane Boissonneault laisse dans le deuil son conjoint Roger Lebel, son fils Félix, sa sœur Marie-France Rose et sa mère Clémence Mondou, qui l’avait rejointe pour vivre à Baie-Saint-Paul au tout début de la pandémie.

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