19 avril 2024
Les maires ont procédé à des modifications à leur résolution de contrôle intérimaire touchant la zone forestière de son territoire. Les grands projets d’ensemble qui impliquent de nouvelles rues en zone forestière demeurent gelés pour un bon bout de temps. Au mieux, les consultations sur le schéma d’aménagement et de développement seront terminées à l’automne.
La nouvelle résolution comprend plusieurs exceptions. Elle permet la construction d’une unité résidentielle ou de villégiature sur un lot contigu à une rue publique ou à une rue privée si la municipalité délivre un permis.
Il sera aussi possible, avec un permis, de réaliser un projet d’agrandissement d’hébergement commercial dans un lot existant en conformité à la réglementation municipale.
Chaque municipalité comme c’est le cas habituellement délivrera les permis.
« Il fallait tenir compte des projets en cours avec des ententes signées avec les promoteurs et aussi trouver un juste milieu. 500-600 unités, ça ne fait pas de sens », a dit le maire de Baie-Saint-Paul.
« Je salue l’initiative qui adoucit les choses, même si je n’étais pas d’accord avec le principe, a dit le maire Jean-Guy Bouchard qui n’a pas appuyé la résolution.
Il a rappelé que le promoteur du geoLAGON n’a pas encore de permis de construction pour son projet. « C’est sous analyse », dit-il.
Présent à la rencontre, le contribuable François Lessard, a suggéré d’élargir la consultation à la zone de villégiature où les pressions de spéculation immobilières sont au moins aussi fortes sinon bien plus qu’en zone forestière.
« Cette zone, dit-il, donnant largement sur le précieux et fragile versant côtier de Charlevoix ne devrait-elle pas aussi mériter l’attention dans le cadre du processus de consultation publique qui s’amorce ».
Le préfet Pierre Tremblay a répondu « qu’une fois la zone forestière analysée, les autres secteurs comme la villégiature et les milieux urbains le seront aussi. On y va par étape. L’urgence est dans la zone forestière. La villégiature sera abordée »,dit-il.
