Le feu n’est pas pris au CECC, dit le DG du Cégep de Jonquière

Par Dave Kidd 10:45 AM - 13 février 2023
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Sylvain Gaudreault compte être présent au CECC au moins une journée par mois. Photo Cégep de Jonquière

La direction du Cégep de Jonquière n’a pas pensé à fermer le Centre d’études collégiales en Charlevoix. L’avenue avait déjà été évoquée en 2015 en raison d’un climat de travail difficile. Le directeur général de l’établissement Sylvain Gaudreault veut plutôt développer le CECC et lui accorder plus d’autonomie.

« Il est hors de question de même penser à l’ombre d’une fermeture. Le CECC nous rend fiers parce qu’il représente l’essence même de l’enseignement supérieur en région. On veut un milieu de travail sain  et propice à la réussite des étudiants », commente le grand patron de la maison d’enseignement.

Deux enquêtes sont en cours au CECC. Une pour harcèlement psychologique et l’autre sur l’administration. La firme Latitude Management Inc. ,qui avait réalisé l’analyse sur le climat de travail, a aussi obtenu le mandat d’enquêter. Le contrat accordé de gré à gré, le 1er février, s’élève à 33 000$.

Sylvain Gaudreault assure aussi que « le feu n’est pas pris. Je ne mets pas la tête dans le sable. Mon prédécesseur avait commandé une analyse. J’ai appliqué les recommandations. Je ne me mêle pas des enquêtes. On devrait recevoir les conclusions dans quelques semaines », dit-il en précisant que la situation ne résulte pas d’une confrontation syndicale patronale. « Sans syndicat, on posait les mêmes gestes », poursuit-il.

En plus des enquêtes, un enseignant a été suspendu.

La directrice du CECC Marie Aboumrad « fait partie des plans », confirme Sylvain Gaudreault ajoutant qu’elle travaille présentement sur la planification stratégique. « Elle a été réaffectée pour garantir l’objectivité de l’enquête.  La partie de l’enquête sur l’administration vise à déterminer si dans le contexte de harcèlement psychologique les décisions prises ont été influencées par ce dernier », dit-il également.

Le directeur général du Cégep de Jonquière reconnait qu’un changement de climat « prend quand même un certain temps. Chaque étape sera faite correctement. On va analyser avant de poser des gestes. On travaille pour régler la situation. J’ai toujours prôné la décentralisation lorsque j’étais en politique. Donc, j’ai confiance aux institutions locales », termine-t-il.

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