Train de Charlevoix : rétablir certains faits
Le train à la gare de Baie-Saint-Paul. Photo archive
On parle de 60 emplois. Je doute énormément que le train contribue dans Charlevoix à l’équivalent de 60 emplois temps plein. Les emplois à temps partiel pour la billetterie de Québec contribuent peu à notre économie.
La question est : combien d’heures de travail sont déboursées à des résidents de Charlevoix pour l’utilisation du train? L’impact économique pour Charlevoix? Je ne doute pas que des revenus sont générés pour le groupe qui opère le train. Mais quels sont les revenus pour les entreprises de Charlevoix qui y sont générées directement ?
Le bilan net est quoi: les revenus des entreprises de Charlevoix moins les subventions annuellement reçues par le groupe pour l’entretien des rails, etc.? (…)
Au niveau environnemental, on passe sous silence la pollution causée par les rails, les supports de bois remplacés qui jonchent encore dans les ruisseaux, les amoncellements de milliers de tonnes de pierres utilisées pour contenir le fleuve alors que les riverains n’ont pas le droit de toucher les murs qui protègent leur rive, et finalement l’odeur de diesel qui demeure longtemps dans l’air suite au passage du train.
Présentement, il semble que les taxes des québécois contribuent au bilan financier d’une entreprise privée. C’est probablement le constat des MRC et municipalités de Charlevoix. Il est clair que si la voie ferrée était utilisée comme piste multifonctions entre Québec et Clermont, l’apport économique pour les municipalités serait beaucoup plus important. (…)
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