Kariane Bourassa en faveur de l’IRM mobile

Par Jean-Baptiste Levêque 5:00 AM - 6 février 2023
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La députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Kariane Bourassa.

La députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Kariane Bourassa, a pris en compte les avis partagés concernant la mise en place d’un équipement d’imagerie par résonnance magnétique (IRM) mobile pour desservir le territoire de Charlevoix. Elle comprend la décision du CIUSSS de la Capitale-Nationale, même si elle reconnait qu’il manque d’explications pour convaincre la population.

« J’entendais le discours qui prônait un appareil fixe. J’ai lu les arguments et j’ai dit au CIUSSS : je ne comprends pas. Et si je ne comprends pas, c’est sûr que les citoyens ne comprennent pas », explique Mme Bourassa.

« Le CIUSSS m’a présenté des arguments qui démontrent qu’un appareil mobile serait plus avantageux. Ça permet de desservir une plus grande population. C’est également beaucoup moins cher parce que le projet du nouvel hôpital de La Malbaie est beaucoup trop avancé », poursuit-elle.

La députée fait référence au projet d’agrandissement et de modernisation de l’hôpital. « Même s’il n’est pas construit, les plans et devis sont rendus tellement loin que l’intégrer au projet de La Malbaie pourrait retarder totalement le projet », avance-t-elle.

L’élue caquiste confirme que des études seront dévoilées sous peu afin de mieux expliquer la décision. « Il y a une étude faite par des médecins sur le terrain qui démontre clairement que même si on prend on compte tout ce qui est assurance, conduite entre hôpitaux, etc., ça coûterait moins cher d’avoir un appareil mobile et ça permettrait de desservir une plus grande population. »

Kariane Bourassa ajoute que l’on donne souvent en contre-exemple l’Abitibi, où cette façon de faire n’a pas fonctionné. « Mais il faut savoir que Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine le font depuis dix ans et ça fonctionne extrêmement bien. Ils le mettent sur un bateau et l’envoient de l’autre côté de la rive. Alors si ça va sur un bateau… on serait capable d’en avoir un », illustre-t-elle.

« Je comprends pourquoi ils ont opté pour un mobile. Maintenant ce sera le rôle du CIUSSS de l’expliquer à la population pour qu’elle en comprenne les avantages », conclut la députée.

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