Nouveau programme de sciences humaines au Centre d’études collégiales

Le programme préuniversitaire de sciences humaines du Centre d’études collégiales en Charlevoix (CECC) a été actualisé pour mieux préparer les étudiants à leur entrée à l’université, mais aussi pour mieux répondre aux nouveaux enjeux de la société. Il sera en vigueur dès l’automne 2023.

Deux nouveautés s’ajoutent à la formation de deux ans : une bonification du cours d’histoire couvrant le 15^e siècle à nos jours, et une formation de 45 heures sur les Méthodes de travail intellectuel en sciences humaines.

De nouveaux cours à option, aux « couleurs » du CECC, seront également offerts en deuxième année : Conscience sociale et environnement, Comprendre le Québec, Défis et enjeux politiques internationaux ou Psychologie sociale et communication.

Le cours Perspectives en sciences humaines offrira enfin aux étudiants une période d’exploration des métiers possibles avec des études en sciences humaines par des rencontres et des stages. Selon Marie Aboumrad, directrice du CECC, « l’environnement du Centre permet d’offrir aux élèves des expériences dans les organismes de la région. »

Isabelle Bolduc, enseignante en psychologie et coordonnatrice du programme de sciences humaines, confirme qu’un stage représente 15 heures sur une session de 60, soit le quart. Selon elle, cette formule « ajoute une expérimentation et aide aux choix (de carrière) ».

Elle constate que nombre de ses étudiants « ont de l’intérêt pour l’enseignement et la psychoéducation. On développe une belle collaboration avec le milieu, notamment le Centre de services scolaire de Charlevoix et les organismes communautaires de la région. »

Le programme actuel, qui cumule plus de 20 ans d’ancienneté, a été revu de fond en comble par les professeurs du CECC, sous la supervision du Cégep de Jonquière, dont il est une composante.

Mario Julien, directeur des études du cégep, affirme qu’il est « excessivement important d’actualiser nos programmes », soulignant qu’ils doivent être de « qualité » et répondre aux réalités d’aujourd’hui.

« Et les premiers acteurs de cette actualisation, ce sont nos professeurs. Ils reçoivent un feedback direct du milieu universitaire et du marché du travail. Ils nous indiquent comment orienter le travail », ajoute-t-il.

Marie Aboumrad rappelle que « la majorité des étudiants du programme poursuivent leurs études dans des milieux urbains et qu’il faut bien s’y préparer. Étudier en terrain connu est assurément un avantage non négligeable pour un jeune ayant grandi dans la région. »

Le CECC organise une journée portes ouvertes le 25 janvier, adressée aux élèves de Secondaire 4 et 5 et aux parents.