24 avril 2024
Cette journée de Noël n’a pas la même signification pour tout le monde. Plusieurs sont au travail comme d’habitude. Pensons aux producteurs agricoles, aux employés de l’usine PFR de Clermont et bien entendu tous ceux et celles qui œuvrent dans le domaine de la santé.
Pour les paramédics, un 25 décembre ou un 3 mars c’est pratiquement pareil. Une situation urgente peut survenir n’importe quand. Un jour férié n’existe pas dans ce domaine.
Le Charlevoisien passe justement la journée avec le superviseur Christian Tremblay de la Coopérative des techniciens ambulanciers de Québec pour voir comment ça se passe dans le quotidien des paramédics.
Les nouveaux horaires de travail à l’heure rendent la journée moins longue. Mais il faut quand même la faire.
Rencontrés tôt ce dimanche matin, les paramédics Jonathan Néron et Rosalie Durette achevaient un quart de nuit plutôt calme à La Malbaie. « C’est mon 12e Noël au travail », disait Jonathan Néron alors que sa partenaire « passait son premier Noël » dans l’ambulance. « Je pensais que ça bougerait un peu plus », ajoute celle qui est venue du Saguenay pour prêter main-forte aux équipes de Charlevoix.
À Baie-Saint-Paul, le duo composé de Mathieu Larouche et Sébastien Rondeau terminait aussi leur quart de nuit. « Moi, Noël je ne le fête pas le 25. Les gens sont, généralement, plus de bonne humeur lors de nos interventions. Mais, ça demeure une journée généralement tranquille », dit Mathieu Larouche.
Les « vétérans » Mathieu Simard et Kevin Côté prennent le relais sur un des deux véhicules de Baie-Saint-Paul. « Mon empathie, bien que toujours grande envers les patients, l’est encore plus dans le temps des fêtes », confie Mathieu Simard. Il est habitué de fêter Noël à différents moments puisque les membres de sa famille et belle-famille ont des horaires de travail atypiques.
Son partenaire pour la journée devait être en congé. Kevin Côté n’avait pas travaillé à Noël depuis qu’il a obtenu sa permanence. « J’ai accepté parce que la liste de rappel est bien courte dans le moment et que je ne voulais pas laisser personne dans le trouble », dit le paramédic de 19 ans d’expérience.
Il a accepté de faire la moitié du quart de 12 h. « À Québec, j’ai déjà travaillé 12 h avec trois personnes différentes », s’est-il rappelé et aussi pour illustrer que la gestion des horaires peut être complexe dans cette période de l’année.
La journée donne aussi l’occasion de « savourer » de petites attentions. Les truffes préparées par Daisy Simard étaient particulièrement bonnes. J’ai passé mon tour pour le sucre à la crème…
