Les parcs nationaux de Charlevoix atteignent de nouveaux sommets

Par Dave Kidd 4:04 PM - 22 Décembre 2022
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© SEPAQ Crédit Photo : Sinex | HGO – Parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie

Les parcs nationaux des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie et des Grands-Jardins atteignent de nouveaux sommets en été.  Le nombre de jours-visites est moins élevé que ceux des années exceptionnelles marquées par la pandémie, mais il a progressé sur « l’année normale » 2019 ».

Pour la Société des établissements de plein air du Québec, la saison estivale s’étend du 1er avril au 30 septembre. « On a assisté à un été normal pour l’industrie touristique. L’achalandage était également plus normal dans notre réseau », analyse le porte-parole de la SEPAQ, Simon Boivin.

Son analyse va plus loin. Les années 2020 et 2021 ont permis aux Québécois qui ne pouvaient pas voyager de découvrir ou de redécouvrir les parcs du Québec. Les années de pandémie ont offert une vitrine exceptionnelle. En plus, les gens ont aimé leurs expériences dans les parcs de notre réseau », poursuit-il.

179 000 jours-visites ont été enregistrés l’été dernier au parc national des Hautes-Horges-de-la-Rivière-Malbaie. C’est 48 000 de moins qu’à l’été 2021, mais c’est un bond de 60 000 si l’on compare à la même période en 2019 alors que 119 500 jours-visites étaient enregistrés.

Du côté des Grands-Jardins, 159 000 jours-visites ont été comptabilisés. Ce sont 48 000 de moins qu’à l’été précédent, mais une progression majeure sur les 98 000 de la saison estivale 2019.

« Les parcs de Charlevoix tirent leur épingle du jeu. La vedette, c’est le décor. C’est Charlevoix à son meilleur, ajoute Simon Boivin.

Globalement, la SEPAQ a enregistré 6 314 000 jours-visites à l’été 2022 comparativement aux 7 838 000 de l’été précédent qui était du jamais-vu. Toutefois, en regard de l’été 2019 la hausse est spectaculaire pour le réseau avec plus de deux millions de jours-visites additionnels sur l’année de référence. 4 236 000 étaient recensés cet été-là.

Il est évident que les bilans des saisons estivales 2020 et 2021 seront toujours marqués d’un astérisque. « On va toujours souffrir de la comparaison des années de la pandémie, mais il faut se rappeler qu’il n’y avait pratiquement rien d’ouvert. On a été un genre de refuge pendant ce temps-là. Des pas de géants ont été faits pendant la pandémie sur le plan de la notoriété et d’appréciation des Québécois à l’endroit de notre réseau », poursuit le porte-parole.

Les employés du réseau des parcs nationaux ont livré la marchandise. Le taux de satisfaction de la clientèle atteint 92 %. « Les visiteurs ont été bien accueillis par des gens qui avaient le goût de transmettre leur passion du plein air et de la nature », ajoute-t-il.

Selon des données de la SEPAQ, un visiteur dépense 65$ par jour à l’extérieur du parc qu’il a visité. C’est ce qui fait dire à Simon Boivin que les parcs « sont de puissants moteurs économiques et des produits d’appel importants », termine-t-il.

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