De grands défis pour Greta Bédard à la Société des traversiers du Québec
Greta Bédard assure les fonctions de PDG à la STQ de façon intérimaire. Photo : Courtoisie
La nouvelle présidente-directrice générale (PDG) par intérim à la Société des traversiers du Québec (STQ), Greta Bédard, est consciente du travail qui l’attend. Celle qui cumule plus de 20 ans d’expérience à la STQ souhaite « assurer la pérennité des services ».
« La priorité numéro 1 est d’offrir les services de traversier et que les navires soient en activité à l’heure prévue. C’est la base, qu’on continue à naviguer dans 10-20 ans », mentionne Mme Bédard.
Pour réaliser cet objectif premier, la PDG travaille sur deux volets, soit la mise à niveau des infrastructures terrestres et des navires ainsi que sur la pénurie de main-d’œuvre. « Pour ce qui est de la mise à niveau des infrastructures, c’est lancé, il faut suivre les étapes et s’assurer que les travaux se réalisent », affirme-t-elle.
Des investissements ont été réservés à cette fin dans le Plan québécois des infrastructures 2022-2032. Une somme de 127 M$ est attribuée à la STQ, selon le document gouvernemental.
« Les travaux durent 50 à 60 ans, mais là on est dû pour les faire. Il y a donc de grands chantiers à venir », indique Greta Bédard.
Du côté du manque de personnel, principalement des employés brevetés, la PDG travaillera pour que la STQ « demeure un employeur de choix ». « On a déjà de belles avancées avec l’embauche internationale, mais on veut aussi axer sur la promotion interne. Un matelot qui commence à travailler pour nous peut se rendre jusqu’au poste d’officier grâce à notre formation interne », ajoute Mme Bédard.
Une ascension inattendue
Greta Bédard, originaire de Québec, n’imaginait pas qu’elle gravirait les échelons jusqu’à la présidence lorsqu’elle a commencé sa carrière à la STQ en 2001.
« Jamais je n’aurais pensé devenir PDG, admet-elle. J’étais déjà pas mal fière de m’être rendue vice-présidente des opérations. Je n’anticipais pas la suite. »
La haute dirigeante baigne dans le monde maritime depuis plus de 40 ans, elle qui a gradué de l’Institut maritime du Québec en 1985. Elle est passée par tous les postes et a même œuvré comme apprenti à la traverse de Tadoussac un an avant d’avoir son diplôme en poche.
« C’est une accumulation d’expériences qui fait en sorte que j’en suis là aujourd’hui », dévoile celle qui se sent à sa place dans ses nouvelles fonctions.
Actuellement, Mme Bédard n’a été nommée que de façon intérimaire, mais elle suit le processus pour obtenir l’emploi permanent. Elle fait partie des aspirantes au poste. D’ici quelques mois, la STQ dévoilera l’identité de celui ou celle qui sera à la tête de l’organisation.
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