La Malbaie investit 11,5 M$ pour refaire la rue Saint-Étienne

Par Dave Kidd 7:12 PM - 14 novembre 2022
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Modélisation de la firme EXP fournie par La Malbaie

La Malbaie amorce le processus qui mènera à des travaux d’environ 8,3 M$ pour redonner du lustre à une partie de 525 mètres de la rue Saint-Étienne.

Le chantier qui se mettra en branle au printemps consiste au remplacement de la conduite d’aqueduc, des aménagements paysagers, des trottoirs plus larges de  chaque côté de la rue et bien entendu un nouveau pavage.

« Ça fait 20 ans que j’entends dire qu’il faut refaire la rue. Là, on le fait. On aura un beau centre-ville. Il sera plus convivial et plus accueillant. Il va contribuer à générer de nouvelles retombées économiques », mentionne le maire Michel Couturier.

Un règlement d’emprunt de 11 534 000 $ a été adopté par le conseil municipal.  Les travaux sont estimés à 8, 3 M$. Il faut ajouter à cette somme les frais de laboratoire, d’ingénierie, des études géotechniques et d’autres frais professionnels et un 10% pour des imprévus. Tout cela donne un total avec taxes de 11, 675 M$. Avec les frais de financement et les taxes non récupérables, on arrive au montant qui apparaît au bas du règlement.

Le maire de La Malbaie , Michel Couturier.

La Malbaie n’obtient pas d’aide gouvernementale sinon qu’elle appliquera environ 1, 5 M$ du Pro-gramme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec au financement des travaux. L’appel d’offres sera lancé le mois prochain.

Si tout se déroule selon le scénario de la Ville, le chantier se mobilisera à la fin avril. Au début mai, l’aqueduc temporaire sera installé. Mi mai, les travaux d’excavation et de pose des nouvelles conduites commenceront. Ensuite suivra l’aménagement des trottoirs et des bordures pour finalement en arriver à la pose de l’asphalte.

« On prévoit que les travaux avanceront de 50 mètres par semaine. Ils débuteront à l’entrée du sens unique pour se terminer à la rue Bellerive. C’est un rythme un peu plus lent compte tenu de l’espace qui est restreint. Il y aura aussi du dynamitage sur une portion de la rue », explique l’ingénieur, Simon Couturier-Tremblay, directeur des infrastructures et de l’environnement par intérim.

Les travaux concernent seulement l’aqueduc parce que le  réseau d’égout passe sous le boulevard de Comporté.

Le maire ne s’est jamais caché que les investissements du gouvernement du Québec que sont la nouvelle école Félix-Antoine-Savard et la modernisation de l’Hôpital de La Malbaie permettent de réaliser un projet de plus grande envergure.

« Les compensations tenant lieu de taxes seront plus importantes que celles que nous recevons dans le moment. Nous avons donc les moyens de faire le projet que nous avons élaboré », dit le maire qui s’attend à ce que La Malbaie touche environ 900 000$ par année quand les deux projets seront terminés.

La communication est aussi un facteur de réussite dans ce projet qui sera réalisé entre la fin de l’école et le début de celui de l’hôpital.  « Un comité de travail sera créé afin d’élaborer des solutions pour atténuer et faciliter le déroulement pendant les travaux. Trois représentants de la Ville, deux marchands et le coordonnateur de la SDC centre-ville formeront ce comité », a expliqué Myriam Gagnon, directrice générale de la Ville de La Malbaie.

Pas de lignes enfouies

Les fils ne seront pas enfouis. Le maire explique que  les « coûts exorbitants » et l’incertitude entourant une aide financière provenant d’Hydro-Québec ont enterré cette option. « On parle peut-être de cinq à huit millions de dollars $ additionnels et de délais de trois ans environ. Nous avons d’autres priorités sur notre territoire de 600 kilomètres carrés.

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