Fin de l’isolement obligatoire pour les écoliers

Par Jean-Baptiste Levêque 11:05 AM - 9 novembre 2022
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Les élèves de 10 ans et plus sont obligés de porter un masque en cas de toux, mal de gorge ou congestion nasale. Photo archives

Le Centre de services scolaire de Charlevoix a confirmé par communiqué ce que la santé publique annonçait le 3 novembre dernier : les élèves atteints de COVID-19 n’ont plus l’obligation de s’isoler pendant cinq jours.

Les mesures de précaution en cas de maladie seront maintenant les mêmes pour la COVID-19 que pour l’ensemble des virus respiratoires en circulation. Le Centre de services scolaire précise toutefois que si un enfant fait de la fièvre, ses parents doivent le garder à la maison.

« Si on ne se sent pas apte à faire des activités, si on est malade, si on fait de la fièvre, on ne va pas travailler […], on ne va pas à l’école », résumait d’ailleurs le Dr. Luc Boileau, directeur national de santé publique. « On porte un masque tant qu’on a des symptômes », a-t-il également recommandé.

Ainsi en présence de toux, mal de gorge ou congestion nasale, un enfant de 10 ans ou plus doit porter un masque en tout temps, y compris dans le transport scolaire et à l’école. Le port du masque n’est pas obligatoire pour les enfants de moins de 10 ans, même si la santé publique le recommande fortement.

Par cette nouvelle approche dans la gestion de la pandémie, les autorités souhaitent davantage conscientiser et responsabiliser la population à l’égard des symptômes. Il est toujours recommandé de continuer à adopter certains gestes pour prévenir la transmission du virus, comme le lavage des mains, le couvre-visage, la distanciation physique ou même l’aération des maisons.

Absence de données sur les absences

Selon plusieurs sources et en constatant nous-mêmes le peu d’élèves dans certaines cours d’écoles, une vague de maladies semble occasionner beaucoup d’absences cet automne dans le réseau scolaire de Charlevoix, aussi bien au sein des élèves que des professeurs.

On ne peut cependant plus confirmer le nombre d’absences dues à des maladies, dont la COVID-19, puisque depuis le 14 juin 2022, le ministère de l’Éducation n’exige plus des centres de services scolaires de compiler les absences et leurs motifs.

Alors que les tests pour la COVID se font désormais majoritairement à la maison et que la santé publique n’a plus de portrait précis sur le nombre de cas, il n’est désormais plus possible de connaître les impacts réels de la COVID-19 ou d’autres maladies sur nos élèves.

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