Gilles Gagnon s’installe aux commandes de la Ville de Baie-Saint-Paul

C’est le début d’une nouvelle ère à Baie-Saint-Paul. C’est ce matin que Gilles Gagnon prend les rênes de la Ville. Le nouveau directeur général est conscient que certains problèmes persistent et il entend s’appliquer à ce que les employés « aient du plaisir au travail et atteignent des objectifs communs ».

Reconnu pour son dynamisme et son intarissable énergie, le principal intéressé avoue s’être calmé « un peu ». Il demeure « facilitateur » et un homme d’action qui « n’aime pas l’échec ».

Il sourit quand on lui fait remarquer qu’à la Ville de Baie-Saint-Paul des dossiers étaient un peu gérés comme l’ont fait des gouvernements avec la formation de comité et des études qui se perdaient dans le temps.

Pour utiliser des formules des collègues qui couvrent le hockey, Gilles Gagnon préconise le jeu d’ensemble. Il possède assez d’expérience pour savoir qui envoyer sur la glace pour le jeu de puissance et en désavantage numérique. Il évaluera rapidement la profondeur de son club et n’hésitera pas à faire des changements dans ses trios. Il serait aussi faux de prétendre qu’il arrive d’un club-école, il n’a pas raté les séries éliminatoires avec son ancienne équipe.

Avant de se voir confier les clés de l’hôtel de ville, il est d’abord un contribuable qui ne porte pas de lunette rose. Gilles Gagnon mise sur « l’intégrité et la transparence » pour accomplir son mandat. Il se voit plus comme un coach qu’un général. « Des idées, j’en ai. Cependant, on n’allumera pas cinq feux en même temps dès la première année. Je vais prendre les bouchées une à la fois », précise-t-il.

Gilles Gagnon n’a pas reçu le mandat « de faire le ménage », mais il y a des choses à redresser. « Il y a quand même eu des changements importants dans la dernière année. Ça prend de bonnes bases pour avancer », poursuit-il.

Selon lui, une bonne planification permet de livrer la marchandise. Il n’a pas l’intention de faire de la « micro-gestion ». Se décrivant comme un « gars de compromis », il n’a pas l’intention non plus « d’être le père du maire », même si une génération sépare les deux hommes. » Michaël Pilote sait où il veut amener la ville. Je vais quand même le faire bénéficier de mon expérience », ajoute-t-il.

Dans un an, le nouveau directeur général de la Ville de Baie-Saint espère dire : « on a fait ce qu’on avait prévu faire ».