Incendie : le maire Sylvain Tremblay a été « émotif », mais persiste sur le fond

Par Dave Kidd 11:57 AM - 14 octobre 2022
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Le maire de Saint-Siméon admet avoir été « émotif » lorsque la décision de refuser de participer à une étude sur le regroupement des services sécurité incendie a été prise à la réunion mensuelle d’octobre.

La résolution adoptée ne dit pas que la municipalité ne veut rien savoir d’une telle démarche ou encore que le chef Yohan Savard s’y oppose carrément. Elle mentionne que « Saint-Siméon ne voit pas la pertinence d’entreprendre une étude sur le regroupement des services incendie de Charlevoix-Est surtout au moment où la communauté débute un cycle de revitalisation ».

Sylvain Tremblay reconnait qu’il aurait dû s’exprimer plus clairement et que « ce n’est pas le chef qui décide, mais bien le conseil municipal ».

La résolution stipule également que « Saint-Siméon a des ententes avec les services voisins qui fonctionnent et qu’il y a de l’ouverture pour de nouvelles ententes qui peuvent améliorer les services en sécurité civile et de pistes de solutions proposées par nos chefs en sécurité incendie », écrit-on.

Il soutient que ce n’est pas lui qui a mis le feu, mais le directeur du Service sécurité incendie de La Malbaie en dévoilant publiquement ses intentions avant même d’en parler avec les autres. « Ç’a été garroché sur la place publique. On ne négocie pas de même. On ne décide pas d’une étude de fusion sans consulter au préalable. C’est un peu normal que l’émotion embarque quand tu dois répondre en pareilles circonstances », dit-il.

Des propos du maire de La Malbaie ont aussi agacé Sylvain Tremblay. « Un regroupement visant l’efficience. Ça veut dire que nous ne le sommes pas? », demande-t-il. « Notre service respecte les exigences du schéma de couverture de risques en sécurité incendie de la MRC et atteint, dans la majorité des cas, les cibles de la force de frappe », écrit-on dans la résolution.

Le maire de Saint-Siméon suggère aussi au gouvernement du Québec de cesser de tenir un double discours. « D’un côté on met en place des programmes pour nous aider à nous revitaliser et de l’autre on veut nous enlever notre autonomie en voulant nous retirer des éléments de gouvernance. On prend notre envol, ne coupez pas l’air », poursuit-il.

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