Éric Duhaime est motivé par les récents sondages

Par Dave Kidd 6:33 PM - 20 septembre 2022
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Éric Duhaime discute avec Léopold Thibeault devant le candidat Odré Lacombne

De passage à Baie-Saint-Paul, le chef du Parti conservateur du Québec estime que Charlevoix-Côte-de-Beaupré est « une bonne circonscription ».

Éric Duhaime admet qu’il est plus connu dans la partie ouest en raison de ses années à la radio à Québec et « qu’il était important pour lui de venir rencontrer les électeurs d’ici ».

Encouragé par les sondages qui donnent jusqu’à 20 % des intentions de vote à sa formation, Éric Duhaime indique que son parti a le « vent dans le dos et qu’on aura des surprises au dépouillement des votes. La tendance (dans les sondages) montre que nous sommes en hausse », dit-il.

« Dans Charlevoix-Côte-de-Beaupré, dans les trois dernières élections trois partis différents ont été élus. Je me dis pourquoi pas quatre partis en quatre.  Je suis confiant que nous aurons une prime à l’urne. Mais je ne sais pas à quelle hauteur », a-t-il déclaré aux près de 100 militants venus l’écouter au Germain Charlevoix.

Pour Odré Lacombe, la venue de son chef était « espérée » depuis le début de la campagne. « On ratisse large contrairement à ce que nos adversaires laissent entendre. L’assistance était variée. Nous sommes vraiment dans la course dans la circonscription. Avec deux semaines à faire, tout est possible », dit-il.

Le chef du Parti conservateur préconise de « remettre de l’argent dans les poches des Québécois plutôt qu’un gouvernement interventionniste qui crée des projets. Cependant, il a abordé deux projets majeurs « Notre parti est favorable à la construction d’un pont aux deux extrémités de la circonscription. Un sur la rivière Saguenay et l’autre à l’est de Québec », a déclaré Éric Duhaime qui a été chaudement applaudi.

« Les gens de Charlevoix vont aussi profiter du pont qu’on veut faire. Vous savez l’utilité qu’il aura », a-t-il poursuivi en parlant de l’infrastructure près de Québec.

Selon le chef du Parti conservateur du Québec, « notre industrie touristique  a été particulièrement touchée par les décisions arbitraires prises dans la pandémie . Cela explique pourquoi certains ont délaissé ce secteur».

Dans l’assistance, un libéral notoire confirmait avoir changé de parti. Léopold Thibeault, 73 ans, a tourné le dos au PLQ « parce qu’il n’aime pas la chef et qu’il veut conserver ce qu’on a au Québec », dit-il.

Il se dit favorable à une exploitation sécuritaire des ressources naturelles et qu’il ne faut pas « virer fou avec l’environnement ».

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