18 avril 2024
Ce n’est plus le maire, mais le conseil municipal de Saint-Siméon qui adresse une « liste d’épicerie » aux candidats aux élections du 3 octobre.
Saint-Siméon passe aussi un message à la MRC de Charlevoix-Est dès le début de sa liste. Le conseil veut un engagement pour « prioriser l’aide directe à deux municipalités les plus dévitalisées dans la région de la Capitale-Nationale, soit Saint-Siméon et Baie-Ste-Catherine, plutôt qu’à travers des structures centralisées à la MRC ou à Québec, qui ne tiennent pas toujours compte des écarts réels de richesse, dans leurs choix de projets prioritaires ».
Le conseil demande encore une fois la mise en place d’un traversier à l’année,
« Les retombées économiques surtout en hiver ne peuvent qu’être bénéfiques à l’économie locale. Plus encore, les ratés continus des autres services de traversiers entre les rives nord et sud ont amplement démontré l’utilité d’une desserte annuelle », écrit-on.
La santé doit être un enjeu prioritaire pour les candidats, plaident les élus. Ils réclament un engagement « pour faciliter la création d’une clinique communautaire de
super infirmières et de travailleurs spécialisés afin de desservir la clientèle locale de Charlevoix Est. Une clinique communautaire pourrait même intégrer un service de maintien à domicile à la hauteur des besoins de personnes les plus vulnérables de notre territoire.
Saint-Siméon affirme que sa survie passe invariablement par le développement touristique durable à l’année. Le conseil pense que « l’organisation du tourisme durable devrait faire l’objet de financement important décentralisé au niveau municipal plutôt que régional afin de bien répondre aux attentes de la clientèle touristique au moyen d’une meilleure réactivité ».
En sécurité incendie, où l’ajout de responsabilité représente un défi pour les petites et les moyennes municipalités, « le gouvernement suggère, heureusement sans l’exiger, la formation de régie régionale, comme solution miracle à tous les problèmes de ressources. Nous souhaitons que les candidats s’engagent à mieux financer l’achat de matériel de sécurité incendie et d’éviter le mur à mur vers une centralisation qui brise souvent le sentiment d’appartenance. Ce sentiment est un ciment important à la fierté locale, notamment en raison de l’implication bénévole des pompiers dans divers événements. Un camion de pompier coûte aujourd’hui 750 000 $, alors qu’il y a dix ans, c’était 325 000$ », lit-on aussi dans le communiqué.
Finalement, des travaux sont réclamés sur la route 138. « Ceux qui parcourent régulièrement la route 138, de Baie-St-Paul à Baie-Ste-Catherine, le savent tous : le tronçon de Charlevoix Est jusqu’à la traverse de Tadoussac est en piètre état, contrairement à celui de l’ouest de Charlevoix. En plus, l’absence de nouvelles zones de dépassement à deux voies constitue un risque important pour les automobilistes et les camionneurs, qui tentent d’effectuer des dépassements sur la 138. Nous souhaitons que les candidats et candidates s’engagent à défendre un investissement équitable du ministère des Transports du Québec »,
